Un père qui faisait le deuil de son fils déclaré mort suite à une «erreur administrative» dans l’Hérault

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Après le décès de son fils, un Héraultais a appris sa propre mort par la Caisse primaire d'assurance maladie. Il s’est brusquement retrouvé sur la paille et a dû prouver qu’il était vivant.

La Caisse primaire d’assurance maladie de l’Hérault a écrit à Hervé Bertin, dans un courrier du 18 juillet 2019, pour lui apprendre son décès, lui présenter ses condoléances et lui demander de renvoyer sa carte vitale, relate Midi Libre.

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Ce qui pourrait paraître comme une bonne blague a été un véritable traumatisme, note le journal. Qui plus est, l’homme venait de perdre son fils quelques jours plus tôt. Et ce n’était que le début de ses ennuis.

M.Bertin a vécu un grave accident du travail et percevait une pension d’invalidité. Mais voilà qu’il a perdu toutes les allocations dont son revenu de solidarité active (RSA). À cause de cette situation, le loyer de son appartement est resté impayé.

Un enfer

Pour s’en sortir, Hervé Bertin a entrepris progressivement des démarches pour prouver qu’il était bien vivant.

«J’ai dû fournir un certificat de vie. C’était surréaliste. Puis entreprendre dans différents organismes. Mais je n’existais plus. Je n’étais plus rien. En quelques semaines, cela a été une véritable descente aux enfers», raconte-t-il.

Aujourd'hui, la majorité de ces problèmes sont résolus. Mais il souhaite comprendre comment un décès d’un homme de 37 ans dans l’Aude a pu provoquer la suppression d’un autre qui vivait dans l’Hérault. Alors que le numéro de sécurité sociale et l’adresse étaient différents.

Aucun doute de la part de la CPAM

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«La CPAM m’a appris que j’étais mort, souriait ce lundi le ressuscité. Rien ne les a perturbés en me demandant de leur rapporter ma carte vitale. Ils ont écrit à un mort sans que cela ne les dérange. Et cette erreur a failli me coûter la vie

Hervé Bertin est tombé gravement malade à l’annonce de son décès et de tous les ennuis qui ont suivi. Heureusement, quelques amis l’ont pris en charge.

«Quand on est mort, on n’existe plus, c’est une mort administrative», explique le ressuscité. Il va désormais se battre pour obtenir une explication.

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