Chef du gouvernement régional catalan sur le mouvement indépendantiste: «La violence ne nous représente pas»

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Vendredi 18 octobre, après la manifestation pacifique de l’après-midi contre la condamnation des dirigeants catalans indépendantistes par le Tribunal suprême espagnol, d’importants troubles ont éclaté dans la nuit dans le centre de Barcelone et dans d’autres villes de la Catalogne où la violence ne s’essouffle pas.

Le président de la généralité de Catalogne, Quim Torra, a appelé les autorités espagnoles à se mettre immédiatement à la table des négociations, vu la situation dans la région où d’importants troubles se poursuivent depuis le début de la semaine en cours.

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«Nous insistons pour que le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez fixe dès aujourd’hui le jour et l’heure pour une conversation. C’est son devoir. C’est plus urgent que jamais», indique la déclaration de Quim Torra, publiée par la généralité à l’issue de sa rencontre avec les maires des villes de Tarragone, de Lérida et de Gérone, tous partisans de l’indépendance de la Catalogne vis-à-vis de l’Espagne.

La maire de Barcelone, Ada Colau, n’est pas venue à cette rencontre.

M.Torra a souligné une fois de plus que le mouvement en faveur de l’indépendance de la Catalogne devait être pacifique.

«La violence ne nous représente pas», a-t-il déclaré, ajoutant toutefois que les autorités catalanes entendaient «aller aussi loin que le voudra le peuple de la Catalogne».

Entre-temps, le ministre espagnol de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska a fait le déplacement à Barcelone pour visiter à l’hôpital les policiers blessés lors des troubles et rencontrer son homologue régional Miquel Buch.

182 personnes, dont 152 Barcelonais, ont été blessées lors des troubles dans la nuit de vendredi à samedi en Catalogne, et 54 personnes ont été interpellées.

Des rassemblements, des troubles, des blocages de routes et de voies de chemins de fer ont commencé en Catalogne le 14 octobre, quand le Tribunal suprême espagnol a condamné neuf indépendantistes catalans à des peines de prison allant de 9 à 13 ans, et trois autres à une amende.

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