Pour la presse occidentale, la Russie est la «grande gagnante» de la situation en Syrie

© Sputnik . Hikmet DarganSituation près de la frontière entre la Turquie et la Syrie
Situation près de la frontière entre la Turquie et la Syrie - Sputnik Afrique
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Accordant à Poutine le rôle de grand gagnant et d’arbitre dans la crise syrienne après que Donald Trump a abandonné les Kurdes à la merci des Turcs, les médias occidentaux écrivent que la Russie est le seul pays capable d’apporter une solution à la situation désordonnée dans le nord-est de la Syrie.

Qualifiant le Président russe de grand gagnant et de médiateur numéro un dans la crise, les médias aussi bien francophones qu’anglophones s’accordent à signaler que l’issue à la situation embrouillée dans le nord-est de la Syrie sera déterminée le mardi 22 octobre dans la résidence de Vladimir Poutine à Sotchi.

L’avenir sera déterminé par le Président russe

Après que Trump a abandonné les Kurdes, l’allié principal de l’Amérique dans la lutte contre Daech*, et que le feu vert a été donné, de fait, à l’invasion du nord de la Syrie par la Turquie, la Maison-Blanche s’est écartée de l’équation syrienne, affirme la presse mainstream, ajoutant que contrairement aux efforts diplomatiques de dernière minute de l’administration Trump visant à tenter d’éviter une effusion de sang, Poutine semblait avoir un plan.

«Il est également clair que l'avenir sera en grande partie déterminé par le Président russe», estiment les médias.

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Ils rappellent que la Russie a immédiatement entamé des consultations avec les Kurdes et que le gouvernement de Bachar el-Assad est rapidement parvenu à un accord autorisant l’armée syrienne à entrer dans les zones contrôlées par les Kurdes où Damas était absent depuis des années afin de contrecarrer l’offensive turque. Moscou a également déployé ses forces militaires afin de maintenir les forces turques à l’écart des troupes gouvernementales syriennes et des unités kurdes.

Le chemin passe par Moscou

«La Turquie, un membre de l’Otan, travaille avec les Russes depuis des années alors qu’ils soutenaient des factions opposées dans la guerre civile syrienne. Même les ennemis les plus féroces, Israël et l’Iran, semblent tomber d’accord pour dire que le chemin pour s’assurer que leurs intérêts soient respectés passe par Moscou», a signalé CNN en ajoutant que même les Forces démocratiques syriennes dominées par les Kurdes s’étaient immédiatement adressées à Moscou après avoir perdu le soutien des États-Unis.

«Ainsi, ce n’est pas la Maison-Blanche de Trump qui pourrait trouver une solution à la situation désordonnée dans le nord-est de la Syrie. S’il y a un accord, il sera atteint mardi à Sotchi par Poutine et Erdogan, à leurs conditions», a conclu CNN, faisant écho à ce qui écrit dans de nombreux journaux depuis une semaine.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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