Assad à Poutine: les gardes-frontières syriens prêts aux patrouilles conjointes avec les Russes

© Sputnik . Michael Klimentyev / Accéder à la base multimédiaUne rencontre de Vladimir Poutine et Bachar el-Assad (archive photo)
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Vladimir Poutine a informé Bachar el-Assad des clauses du mémorandum sur le nord de la Syrie adopté lors de sa rencontre avec Recep Tayyip Erdogan. Le chef de l’État syrien a approuvé ces décisions, a annoncé Dmitri Peskov, le porte-parole du Président russe.

Les Présidents russe et syrien, Vladimir Poutine et Bachar el-Assad, ont examiné ce mardi 22 octobre, lors d’un entretien téléphonique, les détails du mémorandum de compréhension adopté le 22 octobre à Sotchi par Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, a annoncé le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.

«Vladimir Poutine s’est entretenu par téléphone avec Bachar el-Assad. Le chef de l’État russe a informé son homologue syrien des résultats de sa rencontre [avec Erdogan, ndlr] qui a duré plus de six heures. Il a exposé les grandes lignes du mémorandum de compréhension adopté à l’issue de la rencontre», a indiqué M.Peskov.

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Selon le porte-parole, le Président Poutine a souligné que l’essentiel était de rétablir l’intégrité territoriale de la Syrie et de poursuivre les efforts conjoints dans le cadre du Comité constitutionnel pour la Syrie.

Bachar el-Assad a approuvé les décisions de Sotchi avant de noter que les gardes-frontières syriens étaient «prêts à un déploiement à la frontière aux côtés de la police militaire russe», a ajouté le porte-parole.

Mémorandum russo-turc sur le nord de la Syrie

Les entretiens entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont débouché sur l’adoption d’un mémorandum qui prévoit notamment le déploiement de la police militaire russe et des services frontaliers syriens à la frontière syro-turque pour contribuer au retrait des milices kurdes à une distance de 30 km de la frontière «dans les 150 heures» qui suivront le mercredi 23 octobre à midi.

Ensuite, Moscou et Ankara doivent organiser des patrouilles conjointes à une profondeur de 10 km de la frontière entre l’ouest et l’est de la zone de l’opération Source de paix, la ville de Qamishli exclue.

La Turquie mène l’opération militaire Source de paix dans le nord de la Syrie depuis le 9 octobre. Selon le Président Erdogan, cette offensive contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et Daech* doit permettre de créer une zone tampon de 30 km à la frontière et de faciliter le retour des réfugiés syriens hébergés en Turquie.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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