Mémorandum de Sotchi sur la Syrie: «un impressionnant succès politique de la Russie et de la Turquie»

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L’ambassadeur russe en Turquie, Alexeï Erkhov, a commenté pour Sputnik la portée de l’accord russo-turc sur la Syrie, signé à Sotchi à l’issue des négociations entre les Présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan.

Le mémorandum russo-turc sur la Syrie, signé à Sotchi à l’issue des négociations entre les Présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, est «un impressionnant succès politique» de la Russie et de la Turquie, a déclaré à Sputnik Alexeï Erkhov, ambassadeur russe en poste à Ankara, en marge du Forum Relations turco-russes: en formant l’avenir, organisé pour célébrer les 90 ans de la naissance de l’ancien ministre russe des Affaires étrangères Evgueni Primakov (1929-2015).

«Le sommet de Sotchi et ses résultats, c’est un impressionnant succès politique de la Russie et de la Turquie, et personnellement du Président Poutine et du Président Erdogan. Lors d’une discussion longue, mais roulant dans un esprit de camaraderie, ils ont réussi à trouver une solution à bien des questions et des problèmes. Il va sans dire que ce succès en politique extérieure ne doit pas entraîner nos pays à s'endormir sur leurs lauriers. […] Un grand travail est à faire pour réaliser toutes les ententes conclues», a souligné le diplomate.

Accord russo-turc de Sotchi

L’accord russo-turc de Sotchi exige un retrait en profondeur de la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) -qui domine au sein des Forces Démocratiques Syriennes (FDS)-, jusqu'à 30 kilomètres de la frontière turque et tout au long des 440 kilomètres séparant le fleuve Euphrate de l'Irak, pays également frontalier de la Syrie.

L'accord prévoit aussi que les Kurdes, en position de faiblesse, abandonnent plusieurs villes qu'ils administrent, à l'exception de Qamichli, capitale de facto de leur région.

Le retrait des unités kurdes et de leurs équipements de la zone doit s’achever «dans les 150 heures» qui suivent le mercredi 23 octobre à midi, selon le mémorandum russo-turc. Dans le même temps, Moscou et Ankara ont convenu de contrôler ensemble la majeure partie de cette zone tampon.

L’opération Source de paix a été suspendue, mais les militaires turcs sont prêts à poursuivre leur combat contre les unités kurdes, selon le ministre des Affaires étrangères du pays, Mevlut Cavusoglu.

 

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