Un adjoint au maire de Marseille remercie Poutine pour son action en Syrie

© Sputnik . Mikhail Alaïeddin / Accéder à la base multimédiaUne ligne fortifiée à Minbej en Syrie, le 19 octobre 2019
Une ligne fortifiée à Minbej en Syrie, le 19 octobre 2019 - Sputnik Afrique
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Jean Roatta, adjoint au maire de la cité phocéenne, a formulé sa reconnaissance au Président russe pour ce qu’il avait fait en Syrie, soulignant qu’il fallait lui dire «merci».

L’adjoint LR au maire de Marseille en charge des relations internationales et de la coopération euro-méditerranéenne, Jean Roatta, a remercié Vladimir Poutine pour ses efforts dans le cadre du dossier syrien.

Prenant la parole à la mairie de Moscou dans le cadre d’une conférence consacrée à la collaboration entre la capitale russe et la cité phocéenne, il a estimé que la situation actuelle était difficile et a formulé sa reconnaissance à Vladimir Poutine pour ce qu’il avait fait en Syrie, rappelant que même s’il y avait eu des doutes au sujet de la Turquie, il devait dire «merci».

Le Président turc a annoncé le 9 octobre le lancement de l’opération militaire Source de paix dans le nord de la Syrie contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie, et les terroristes de Daech*.

Mémorandum russo-turc

Le 22 octobre, la Russie et la Turquie ont signé un mémorandum de 10 points qui prévoit notamment l’introduction sur la partie syrienne de la frontière avec la Turquie, en-dehors de la zone de l’opération Source de paix, d’unités de la police militaire russe et de gardes-frontières syriens qui doivent contribuer au retrait des unités kurdes à 30 km de la frontière syro-turque.

A Turkish police armoured vehicle patrols the border between Turkey and Syria, in Akcakale, Sanliurfa province, southeastern Turkey - Sputnik Afrique
Le retrait des unités kurdes du nord-est syrien achevé avant la date prévue, selon la Défense russe
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé ce mardi 29 octobre la fin du retrait des unités kurdes de la zone de sécurité dans le nord-est de la Syrie, indiquant que des agents des services frontaliers syriens et la police militaire russe y étaient entrés.

Des patrouilles russo-turques surveilleront alors la situation à une profondeur allant jusqu’à 10 kilomètres de la frontière à l’ouest et à l’est de la région de l’opération turque, exception faite pour la ville de Qamichli.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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