Bernadette Chirac rompt le silence pour exprimer sa «très vive émotion»

CC BY-SA 2.0 / nicogenin / Bernadette Chirac en 2009
Bernadette Chirac en 2009 - Sputnik Afrique
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La veuve de Jacques Chirac, Bernadette, a fait état, dans une lettre au maire de Cannes, de sa «très vive émotion» après avoir reçu le registre de condoléances. C’est la première fois depuis la mort de l’ex-Président qu’elle s’exprimait.

En une réaction longuement attendue, Bernadette Chirac a adressé une lettre au maire de Cannes, David Lisnard. La veuve de Jacques Chirac y a notamment fait part de ses sentiments à propos du registre de condoléances, placé à la mairie au lendemain de la mort de l’ancien Président et ensuite remis à sa veuve.

«C'est avec une très vive émotion que j'ai reçu le registre de condoléances mis, grâce à vous, à la disposition des habitants de Cannes. Au moment où ma famille et moi-même sommes si douloureusement éprouvés par le décès de Jacques, ces marques d’affection, d’amitié et de fidélité nous vont droit au cœur», a écrit Bernadette Chirac.

Elle a souhaité que le maire transmette ses remerciements à tous ceux qui ont laissé un mot dans le registre.

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«Je vous serais infiniment reconnaissante d’être mon interprète, auprès de toutes celles et de tous ceux qui nous ont ainsi exprimé leur soutien, pour leur dire combien la douceur de leurs mots nous touche profondément», a-t-elle écrit, le 24 octobre, dans sa lettre au maire, publiée le 31 octobre par Nice Matin.

Mme Chirac a d’ailleurs exprimé à M.Lisnard sa «très grande gratitude» pour les condoléances qu’il avait jointes: «Sachez que vos propos élogieux au sujet de mon mari et de son action nous ont extrêmement émus et qu’ils nous sont d’un grand réconfort».

Décès de Jacques Chirac

Jacques Chirac, qui a passé 12 ans à la tête de la République française, est décédé le 26 septembre 2019 à l'âge de 86 ans. Il ne s’est jamais remis complètement de son accident vasculaire cérébral de 2005. Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), a déclaré qu’il faisait «désormais partie de l'Histoire de France».

Ses mandats ont été marqués par son «non» à la deuxième guerre d'Irak, la fin de la conscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de l'État français dans les crimes nazis, le passage au quinquennat ou encore le cri d'alarme («notre maison brûle») face à la dégradation de l'environnement.

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