Après avoir mangé végan pendant un an, elle décide d’arrêter, voici pourquoi

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Les baies et les fruits  - Sputnik Afrique
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Olivia Petter, journaliste au journal britannique The Independent, est passée au véganisme pendant un an, puis a décidé d’arrêter. Elle raconte pourquoi un bagel au saumon fumé l’a fait revenir sur sa décision.

En 2017, Olivia Petter, journaliste à The Independent, a fait du régime alimentaire végan sa bonne résolution de fin d’année. Ainsi, pendant un an, elle s’est privée de toute nourriture provenant d’animaux. Elle a expliqué au journal britannique pourquoi elle se refuse aujourd’hui à être «une parfaite végane» et s’octroie «certains écarts lorsqu’il s’agit d’activités sociales et de dîners de groupe».

Les premières semaines de véganisme d’Olivia Petter ont été difficiles. La journaliste affirmait «se sentir bougon, fatiguée et affamée la plupart du temps», et ne savait pas vraiment quoi manger. Mais elle a fini par s’y faire. À Londres, où «la nourriture végane est aussi omniprésente que la bière artisanale», la jeune femme avait l’embarras du choix, de nombreux restaurant proposant des plats à base de plantes, aussi nombreux que créatifs. Elle a même observé un éclaircissement de sa peau, ne se sentait plus «ballonnée» avant d’aller dormir et a retrouvé une certaine «légèreté physique».

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«Avec modération»: le véganisme décortiqué

Est arrivée ensuite la saison des barbecues. Olivia se souvient du jour où elle s’est rendue à une fête où la nourriture proposée était presque exclusivement à base de viande, excepté quelques salades peu ragoûtantes et quelques petits pains. Ce n’est pas un hamburger ou un hot dog qui a touché son point sensible, mais un bagel au saumon fumé. Bien que la journaliste n’ait pas craqué, elle s’est rendue compte à quel point son végétalisme était «néfaste» pour sa vie sociale.

Ses amis ne l’invitaient plus à certains restaurants, pensant qu’elle n’y mangerait rien, et la plupart refusait ses invitations à dîner chez elle, de peur qu’elle ne leur propose que de la «bouillie», comme ils appellent ainsi la nourriture végane. Ils n’appréciaient pas non plus le fait qu’elle évoque son régime végan, même si «ça n’arrivait pas souvent», affirme la jeune femme.

Olivia Petter a alors décidé d’adopter un régime composé à 80% de plantes, et profite des petites choses qui la rendent heureuse, comme un sandwich au saumon. Elle a confié à The Independent que «maintenir un régime végan est socialement et culturellement impossible», et se permet quelques écarts lors de repas en famille ou entre amis. «Je ne veux plus que ma façon de manger me définisse», a conclu la journaliste.

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