Cisjordanie: «La légitimation de l’occupation israélienne mène la région et le monde au chaos»

© REUTERS / Baz RatnerUn chantier dans une colonie juive en Cisjordanie
Un chantier dans une colonie juive en Cisjordanie - Sputnik Afrique
S'abonner
Les colonies israéliennes en Cisjordanie ne sont pas «contraires au droit international», a affirmé, lundi 18 novembre, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, une déclaration saluée par le Premier ministre d’Israël Benyamin Netanyahou. Un parlementaire turc a commenté cette position de Washington.

Selon le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, Washington ne considère plus les colonies israéliennes en Cisjordanie comme «contraires au droit international». Hasan Turan, député du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) au parlement turc, s’est exprimé au micro de Sputnik au sujet de cette prise de position des États-Unis.

Une profanation du droit international

«L’évaluation juridique par les États-Unis des colonies illégales sur les territoires palestiniens occupés par Israël est une profanation du droit international. Ceux qui reconnaissent à Israël le droit de violer la loi internationale sont les principaux complices de l’arbitraire et des crimes qu’il perpètre», a déclaré l’interlocuteur de l’agence.

Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien  - Sputnik Afrique
L’Iran en Syrie: «sans un tel ennemi extérieur, Netanyahou perdra tout son pouvoir»
Et d’exhorter l’Onu et toutes les structures affirmant lutter pour la garantie des droits et des libertés dans le monde à y réagir énergiquement.

«Cette position de Washington est absolument inadmissible. On dirait qu’il déclare: "les actions d’Israël, tout comme nos actions au Vietnam, en Afghanistan et en Irak, sont légitimes". La légitimation de l’occupation israélienne mène la région et le monde au chaos. Les forces qui s’appliquent ainsi à priver les Palestiniens de leurs terres doivent recevoir une riposte ferme et sévère», a résumé Hasan Turan, président du groupe d'amitié interparlementaire turco-palestinien.

Reconnaissance américaine

Pour rappel, fin mars, l'actuel résident de la Maison Blanche avait reconnu la souveraineté de l’État hébreu sur la partie du Golan conquise sur la Syrie pendant la guerre des Six Jours de 1967. L’annexion de ces territoires n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

Auparavant, Donald Trump avait unilatéralement reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël et annoncé le prochain transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel Aviv dans cette ville.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала