Macron rejette le moratoire sur le déploiement de missiles en Europe proposé par Moscou

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Recevant ce 28 novembre le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, à Paris, le Président Emmanuel Macron a annoncé que la France n’avait pas accepté le moratoire proposé par Moscou portant sur le déploiement de missiles en Europe. Commentant la réponse de Paris, le Kremlin avait plus tôt souligné l'ouverture de Paris au dialogue.

Intervenant devant les journalistes à l’Élysée, Emmanuel Macron a déclaré que Paris n’avait pas accepté le moratoire sur le déploiement de missiles en Europe proposé par la Russie.

«Beaucoup d’échos ces derniers jours se sont éveillés suite à la réponse française à la lettre du Président Poutine. D’abord, la France a eu la courtoisie de partager sa lettre de réponse au Président Poutine avec l’ensemble des alliés, ce qui n’a pas été le cas de tous les alliés. Ensuite, nous n’avons absolument pas accepté le moratoire proposé», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec Jens Stoltenberg.

Il a toutefois souligné qu’en tant que base de discussion «il ne fallait pas la chasser d’un revers de main».

Proposition de Moscou

Le chef de l’État russe avait plus tôt proposé d’introduire un moratoire sur le déploiement en Europe et dans d’autres régions de missiles de courte et moyenne portée. Cette initiative a alors été adressée à plusieurs pays et organisations internationales. Dans les jours qui ont suivi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a constaté que la réaction de l’Otan était décevante.

Avant que le Président Macron n’énonce en public sa réponse, le porte-parole du Kremlin avait confirmé que l’Élysée avait déjà répondu à la proposition russe et s’était dit prêt à un dialogue.

«On y trouve une compréhension de la préoccupation [de la Russie, ndlr] et sa volonté de dialoguer sur cette question».

Associer les Européens aux négociations sur les FNI

Emmanuel Macron a en outre souhaité que les Européens soient associés aux négociations futures sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).

«Nous ne pouvons pas déléguer notre sécurité à un accord bilatéral où aucun Européen n'est partie prenante», a-t-il souligné.

«La nouvelle génération d'accords que je souhaite, qui remplacera le Traité FNI, doit faire l'objet d'un très gros travail et d'une coordination au sein de l'Alliance et tout particulièrement entre les pays de l'Europe mais elle suppose une implication des Européens dans ce futur traité», a-t-il notamment expliqué.

 

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