Sénateur russe: «Macron cherche à sortir de l'impasse et le cerveau de l'Otan refuse de fonctionner»

© REUTERS / POOLEmmanuel Macron et Jens Stoltenberg
Emmanuel Macron et Jens Stoltenberg - Sputnik Afrique
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Le jour où la France a rendu publique sa réponse à la proposition sur le moratoire sur le déploiement de missiles en Europe proposé par Moscou, un sénateur russe a évoqué la différence entre la position du Président français et celle de l'Otan.

La différence entre la position de Macron sur le moratoire proposé par Moscou sur le déploiement de missiles en Europe et celle de l’Otan consiste en ce que l’un d’eux le considère comme une «base de discussion» et l’autre comme une proposition non crédible, selon le sénateur russe Alexeï Pouchkov.

«La différence entre la position de Macron et celle de l’Otan. L’Alliance a aussitôt déclaré que la proposition de moratoire n'était "pas crédible" - rien à débattre. Macron le considère comme une "base de discussion". La différence est évidente: Macron cherche à sortir de l'impasse et le cerveau de l'Otan refuse de fonctionner», a écrit le sénateur sur Twitter.

Un message de Poutine

Cet été, Vladimir Poutine a envoyé un message aux dirigeants de plusieurs dizaines de pays, dont les membres de l’Otan, proposant d’imposer un moratoire sur le déploiement de missiles à courte et moyenne portée en Europe.

«Nous vous appelons à appuyer nos efforts, en vous prononçant en faveur d’un moratoire dans le cadre de l’Otan sur le déploiement des missiles à courte et moyenne portée basés au sol, similaire à celui annoncé par la Russie», indiquait le message.

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Macron rejette le moratoire sur le déploiement de missiles en Europe proposé par Moscou
Plus tard, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a constaté que la réaction de l’Otan était décevante. L’Alliance a notamment déclaré que la proposition «n’était pas crédible».

Position de Macron

Ce jeudi 28 novembre, Emmanuel Macron a annoncé que la France n’avait pas accepté le moratoire proposé par Moscou. Il a toutefois souligné qu’en tant que base de discussion «il ne fallait pas la chasser d’un revers de main».

Commentant la réponse de Paris avant que cette déclaration ne soit faite, le porte-parole du Kremlin a expliqué que dans la réponse de Paris on pouvait ressentir la compréhension des préoccupations de Moscou et la volonté de la France de mener un dialogue sur cette question.

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