Il pousse un petit Français du haut d’un musée londonien, voici son explication

CC0 / ID 3157171 / Le musée Tate Modern de Londres
Le musée Tate Modern de Londres - Sputnik Afrique
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Après avoir poussé un petit Français du haut du musée Tate Modern de Londres en août dernier, ce jeune Britannique a expliqué son geste par le souhait de «passer à la télévision». Il se trouve actuellement dans un hôpital psychiatrique, sous haute sécurité.

Le Britannique de 18 ans qui avait fait tomber un garçonnet de six ans du dixième étage du musée Tate Modern de Londres, a admis l'avoir fait «pour passer à la télévision», rapporte la BBC.

Les faits remontent au 4 août. Un petit garçon de six ans, venu de France avec sa famille pour visiter la capitale du Royaume-Uni, a été jeté d'une plateforme d'observation située au dixième étage du musée d'art moderne Tate Modern. Il est tombé sur un toit du cinquième étage du bâtiment, avant d'être secouru et d’être transporté par hélicoptère à l'hôpital.

la Tate Modern Londres галерея Тейт Модерн Лондон - Sputnik Afrique
Un petit Français poussé d’un musée londonien a la colonne vertébrale brisée
Son agresseur, qui avait 17 ans au moment du crime, a été arrêté sur place. La police a informé qu’il ne connaissait pas la victime.

L’agresseur dans un hôpital psychiatrique

D’après la BBC, le Britannique a déclaré lors de l'audience qu'il avait planifié le meurtre à l'avance et que la victime avait été choisie par hasard. Pendant les premiers interrogatoires, il a expliqué qu'il voulait prouver «à tous ces idiots» qui disaient qu'il n'avait pas d'anomalies mentales qu'ils avaient tort.

Depuis la mi-octobre, l'adolescent se trouve dans un hôpital psychiatrique, sous haute sécurité, indique la source. Il a été diagnostiqué d’un trouble du spectre de l’autisme, d’un trouble obsessionnel compulsif, et peut-être d’un trouble de la personnalité. Son verdict devrait être rendu en février prochain.

L’état de santé de la victime

On précise que l’enfant a survécu à ses multiples fractures, notamment à la colonne vertébrale, et à une hémorragie cérébrale. Pour l’instant, il lui est toujours difficile de bouger.  

«La vie s'est arrêtée pour nous il y a quatre mois. Nous ne savons pas quand, ni même si nous pourrons retourner au travail ou revenir dans notre domicile, qui n'est pas adapté pour un fauteuil roulant», regrette auprès de la BBC la famille du Français.
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