Un stand de LREM saccagé à Grenoble lors de la manifestation du 7 décembre – vidéo

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Après qu’un stand de LREM a été dévasté le 7 décembre pendant une manifestation à Grenoble, ayant ressemblé des Gilets jaunes et des grévistes contre la réforme des retraites, une personne a été sanctionnée, indique l’AFP. Les images de cette altercation ont été publiées sur Twitter par la députée LREM Émilie Chalas.

Lors de la manifestation du 7 décembre contre la réforme des retraites à Grenoble, en parallèle avec celle des Gilets jaunes, un stand de LREM a été démoli par des manifestants, atteste une vidéo relayée sur Twitter, filmée par la députée LREM Émilie Chalas, candidate aux prochaines municipales à Grenoble.

«Déni de démocratie»

Les premières séquences de la vidéo montrent des manifestants en train de saccager le stand de la campagne Un nouveau regard sur Grenoble, et, ensuite, des militants réagir à cette provocation. Plusieurs personnes sifflaient et lançaient des insultes envers les membres de LREM, par exemple «cassez-vous».

​L’incident a été qualifié de «déni de démocratie» par la députée dans la légende de la vidéo, ajoutant que «la violence, les menaces, la terreur ne nous feront jamais renoncer».

«La défaite de la pensée»

Dans un communiqué publié le lendemain sur le réseau social, Émilie Chalas s’est dite «consternée devant ces actes» d’agression verbale et physique, ainsi que «des jets de projectiles et de pétards», dénonçant la destruction de la tente et du kakemono de LREM par des individus. Elle s’adresse à l’actuel maire de Grenoble pour l’interroger sur «quelles mesures il compte prendre pour assurer le respect de la pluralité démocratique à Grenoble».

​Commentant cet épisode de la manifestation, Marlène Schiappa a déclaré sur Twitter que les «honteuses méthodes, intimidation, menaces et violences illustrent la défaite de la pensée».

Un homme de 19 ans, suspecté d’y avoir participé, a été placé en garde à vue puis sanctionné, indique l’AFP. Il devra effectuer un stage de citoyenneté, a fait savoir le parquet de la ville.

L’homme a fait l'objet d'une «mesure de composition pénale», visant à accomplir un «stage de citoyenneté» pour «dégradations en réunion et participation à une manifestation avec visage masqué», a indiqué le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant dans un message transmis à la presse.

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