«Je ne veux pas crever au boulot» lance un célèbre acteur à propos de la réforme des retraites - vidéo

Le comédien Yvan Le Bolloc'h a haussé le ton au sujet de la réforme des retraites sur le plateau de BFM TV. Selon lui, la France «a le meilleur régime de retraite» et les autorités veulent le détruire «à l’approche des fêtes de Noël».

Le comédien Yvan le Bolloc'h était invité mercredi 17 décembre sur le plateau de BFM TV pour parler de la réforme des retraites en France et du mouvement de protestation qui en résulte.

📽️LA COLERE légitime d'Yvan le bolloc'h "Mais Qu'est ce qu'on vous a fait, Qu'est ce qu'on lui a fait?"
Invité sur BFM TV hier soir, l'ARTISTE @YLeBolloch a exprimé la colère de 60% des français au sujet des #Retraites en #France .#GiletsJaunes #greve18decembre #LREM #Macron pic.twitter.com/Dn2imCYSLy

— Le Général 💎 (@LeGeneral00) 18 décembre 2019

​L’acteur, qui soutient la France insoumise, a donné libre cours à sa colère: «Qu’est-ce qu’on vous a fait, franchement? On a le meilleur régime de retraite hérité du Conseil national de la Résistance et aujourd’hui, vous venez tout foutre en l’air à l’approche des fêtes de Noël?»

«Je veux pouvoir profiter de mes acquis sociaux»

Empêchant ses collègues l'interrompre avec un monologue plus de deux minutes, il s’est interrogé: «Comment, sur la réforme des indemnités chômage, vous êtes allés enlever 3 milliards pour les chômeurs et dans le même temps, vous supprimez l’Observatoire national de la pauvreté, et aujourd’hui, vous nous dites qu’il y a du bruit dehors?».

Et de poursuivre: «Est-ce qu’on veut crever au boulot? Moi, je n’ai pas envie de crever au boulot, ce n’est pas cette société-là que je veux, moi je veux pouvoir profiter de ma retraite et de mes acquis sociaux qui ont été conquis de haute lutte depuis 1945».

Protestation générale

Une grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites a débuté le 5 décembre 2019 en France suite aux projets du gouvernement d’introduire des changements concernant l'âge légal de départ. De nombreux secteurs sont concernés, dont l’éducation nationale, la justice, la police, les hôpitaux, les stations-service et surtout la RATP et la SNCF. La circulation dans l’Hexagone est quasi paralysée.