Facebook et Twitter ont annoncé le 20 décembre avoir bloqué des opérations de manipulation soutenues par des gouvernements, notamment en faveur de Donald Trump, alors que les réseaux sociaux multiplient les efforts pour contrer les tentatives d'influencer l'opinion via leurs plateformes.
En octobre dernier, grâce à des «enquêtes rigoureuses» en interne, la plateforme a établi que l'Arabie saoudite était à l'origine de cette interférence de grande ampleur.
L'entreprise a publié des informations sur un noyau de près de 6.000 comptes, représentatifs de l'ensemble, à des fins de «transparence».
Les contenus partagés datent de la fin de l'année 2016, et apparaissent soutenir Donald Trump quand il était candidat et juste après son élection.
Mais «ces tactiques ont compliqué la tâche des observateurs qui devaient repérer les tweets politiques sur des comptes qui partageaient essentiellement des contenus non politiques de façon automatique», indique le communiqué, cité par l'AFP.
La plupart de ces profils étaient en arabe et servaient de caisses de résonance «aux messages en faveur des autorités saoudiennes», mais une partie était en anglais et ciblait des publics occidentaux.