La vengeance de Téhéran peut toucher des Américains «n’importe où dans le monde», selon l’ex-chef adjoint de la CIA

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Le meurtre de Soleimani coûtera cher aux États-Unis et provoquera de nombreuses victimes parmi les Américains, estime l’ex-directeur adjoint de la CIA Michael Morell.

L’ancien directeur adjoint de la Central Intelligence Agency (CIA) Michael Morell a émis plusieurs hypothèses sur les suites du meurtre du général Qassem Soleimani dans un raid des États-Unis.

D’après l’ex-responsable américain, «le monde est un endroit plus sûr sans Soleimani», celui-ci étant «un génie du mal», avec du «sang d’Américains sur les mains». Cependant, «ceci revient à un coût très élevé», estime-t-il dans une interview à CBS This Morning.

«Premièrement, il y aura des morts d’Américains, des morts de civils américains à la suite de cela. Peut-être au cours des prochains jours à n'importe quel endroit où l'Iran a ses mandataires, l'Irak est l'endroit le plus probable, mais aussi le Liban, Bahreïn, d’autres endroits au Moyen-Orient.»

Selon Michael Morell, l’assassinat de hauts responsables est un précédent dangereux, les prédécesseurs de Donald Trump, Barack Obama ou George W. Bush, ayant choisi de ne pas faire «quelque chose de ce genre».

«Au moment et à l’endroit de leur choix, ils vont effectuer une attaque terroriste qui tuera un haut responsable américain», poursuit Morell. «Et cela pourrait être n'importe où dans le monde.»

Téhéran se réserve le droit à la riposte

Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods, l'unité d'élite des Gardiens de la révolution, a été tué dans une frappe aérienne à Bagdad, dans la nuit du 2 au 3 janvier, sur ordre du Président Donald Trump en personne, selon le Pentagone.

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Dans un courrier envoyé le 4 janvier au secrétaire général de l’Onu et au Conseil de sécurité des Nations unies, l’Iran a déclaré qu’il se réservait le droit à l’autodéfense après la mort du général Soleimani.

Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’Onu, Majid Takht Ravanchi, avait précédemment comparé le meurtre du commandant Qassem Soleimani à une déclaration de guerre.

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, et le Président iranien, Hassan Rohani, ont promis de venger la mort du général Soleimani.

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