L'Iran classe «terroristes» toutes les forces américaines après l’assassinat de Soleimani

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Le parlement iranien a adopté mardi 7 janvier en urgence une loi classant toutes les forces armées américaines comme «terroristes» après l'assassinat en Irak du général Qassem Soleimani par une frappe américaine.

Les députés iraniens  ont amendé une loi récente qui déclarait «terroristes» les forces américaines déployées de la Corne de l'Afrique à l'Asie centrale en passant par le Moyen-Orient. Le nouveau texte étend cette dénomination au Pentagone, à toutes les forces américaines et à toute personne impliquée dans la mort de Soleimani.

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Le nouveau texte étend cette dénomination au Pentagone, à l'ensemble des forces américaines, aux responsables de l'assassinat de Soleimani, et à toute personne physique ou morale impliquée dans sa mort.

La portée de cet amendement, voté alors que Soleimani doit être enterré dans sa ville natale de Kerman (sud-est de l'Iran) apparaît d'abord symbolique.

«Mesure de réciprocité»

Le texte de loi amendé mardi avait été adopté initialement en avril 2019. Il déclare notamment que l'Iran «considère le régime des États-Unis comme un État parrain du terrorisme».

Il avait été présenté à l'époque comme une «mesure de réciprocité» après que Washington eut décidé de classer les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, sur la liste américaine des «organisations terroristes étrangères».

Assassinat de Soleimani

Iranian demonstrators chant slogans during a protest against the assassination of the Iranian Major-General Qassem Soleimani, head of the elite Quds Force, and Iraqi militia commander Abu Mahdi al-Muhandis, who were killed in an air strike at Baghdad airport, in front of United Nation office in Tehran, Iran January 3, 2020. - Sputnik Afrique
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Le général Qassem Soleimani était le chef de la Force Al-Qods, unité d'élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la révolution islamique.

Il a été tué le 3 janvier par une frappe de drone américain devant l'aéroport de Bagdad.

Depuis lors, les principaux dirigeants civils, religieux et militaires iraniens se relaient pour annoncer une vengeance terrible, alors que les appels à la «désescalade» se multiplient dans le monde entier par crainte d'une nouvelle déflagration majeure au Moyen-Orient.

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