Zakharova réagit à une «erreur» de Washington quant à la fuite d’infos sur le retrait des troupes US d’Irak

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Брифинг официального представителя МИД России М. Захаровой - Sputnik Afrique
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La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a proposé de consigner le fait que les États-Unis avaient reconnu comme une «erreur» la lettre sur le retrait des troupes américaines de l’Irak. Ceci permettra de ne pas en accuser les «hackers russes», estime la diplomate russe.

Les États-Unis, dans une lettre transmise par erreur, ont annoncé le 6 janvier préparer leur retrait d'Irak avant de le démentir. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a évoqué cet incident dans une publication sur Facebook:

«Je propose de consigner le mot "erreur", sinon demain on commencera de nouveau à pointer les "hackers russes" et RT», indique son message.

Une lettre annonçant un retrait prochain

Dans la nuit du 6 au 7 janvier, une lettre signée par le général William H. Seely III, responsable militaire américain concernant l’Irak et dans laquelle il prévenait Bagdad du redéploiement des forces américaines face à la demande du Parlement irakien, a fuité dans la presse.

Bagdad a annoncé avoir reçu cette missive. Une photo de cette dernière a été largement relayée sur Twitter. Le Pentagone a par la suite annoncé que l’envoi de cette lettre était une «erreur».

«Cette lettre est un brouillon, c'était une erreur, elle n'a pas été signée, elle n'aurait jamais dû être publiée», a déclaré le chef d'état-major américain, le général Mark Milley.

Des soldats américains en Irak - Sputnik Afrique
La lettre sur le retrait américain d'Irak a été envoyée par erreur, selon le chef d'état-major US
La fuite de ce document est intervenue après que le Parlement irakien a réclamé au gouvernement dimanche 5 janvier l'expulsion des troupes américaines du pays, où une faction pro-Iran a appelé les soldats irakiens à s'éloigner des bases où se trouvent les forces américaines, laissant ainsi à redouter un redoublement des violences.

Cette décision suit l’assassinat de Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution, par une frappe aérienne à Bagdad. Selon le Pentagone, elle a été menée sur ordre du Président Donald Trump en personne.

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