Crash en Iran: Zelensky n’exclut pas la thèse d’un missile mais déclare attendre des preuves

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Commentant les propos de son homologue canadien sur un missile qui aurait abattu le Boeing ukrainien en Iran, Volodymyr Zelensky n’a pas rejeté cette version des faits mais a déclaré attendre les résultats de l’enquête.

Le Président ukrainien a annoncé qu'il allait s'entretenir avec le secrétaire d'État américain vendredi, Kiev demandant aux Occidentaux de fournir les éléments suggérant que Téhéran a abattu par erreur un Boeing ukrainien, tuant 176 personnes.

«La thèse d'un missile frappant l'avion n'est pas exclue, mais elle n'est pas confirmée non plus», a indiqué Volodymyr Zelensky sur sa page Facebook, annonçant l'entretien téléphonique avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.

M. Zelensky a aussi répété l'appel ukrainien de la veille aux Occidentaux à fournir les éléments indiquant, selon eux, que le Boeing s'est écrasé à la suite d'un tir de missile sol-air iranien.

«Nous appelons tous nos partenaires internationaux - en particulier les gouvernements des États-Unis, du Canada, de Grande-Bretagne - à fournir données et preuves concernant la catastrophe à la commission d'enquête», a-t-il écrit.

L'Iran a dit vendredi pouvoir affirmer avec certitude que l'avion n'avait «pas été touché par un missile».

le lieu du crash du Boeing 737 de la compagnie Ukraine International Airlines - Sputnik Afrique
En réponse au Canada, l’Iran affirme que le Boeing ukrainien «n'a pas été touché par un missile»
Le secrétaire du Conseil de sécurité et de défense ukrainien, Oleksiy Danilov, avait indiqué jeudi que quatre pistes étaient à l'étude pour expliquer le crash: un tir de missile sol-air de type TOR, une collision avec un drone ou un objet volant, un accident dû à un incident technique, et une explosion «terroriste» due à une bombe à bord de l'appareil.

La catastrophe, qui a entraîné la mort de 176 personnes, majoritairement des Iraniens et des Canadiens, est survenue mercredi, peu après des tirs de missiles par Téhéran sur des bases utilisées par l'armée américaine en Irak.

Les chefs des gouvernements canadien et britannique, Justin Trudeau et Boris Johnson, ont tous les deux faits état d'«informations» indiquant que les forces iraniennes avaient pu abattre par erreur l'avion qui assurait la liaison entre Téhéran et Kiev.

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