«Je voudrais être mort»: les Gardiens de la Révolution endossent la «responsabilité» du crash de l’avion ukrainien

© Sputnik . Stringer / Accéder à la base multimédiaA memorial poster showing Ukrainian Boeing 737-800 plane that crashed outside Tehran, Iran, is seen outside the Iranian Embassy in Kyiv, Ukraine
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Les Gardiens de la Révolution assument la «responsabilité totale» de la destruction de l'avion ukrainien abattu près de Téhéran, dit le commandant de la branche aérospatiale de l’armée iranienne, dans une déclaration télévisée le 11 janvier.

Le commandant des forces aérospatiales du corps d'élite de l'armée iranienne, Amir Ali Hajizadeh, a commenté ce samedi 11 janvier le crash du Boeing 737 ukrainien, indiquant que les Gardiens de la Révolution prenaient toute leur responsabilité dans la catastrophe.

«J'endosse la responsabilité totale» de cette catastrophe, a déclaré le général de brigade.

«Je voudrais être mort plutôt que d'assister à un tel incident», a-t-il ajouté, expliquant que le missile avait explosé à côté de l'appareil.

«C’est un missile à courte portée qui a explosé à côté de l’avion. C’est pourquoi l’avion a été capable» de continuer son vol pendant un moment, a expliqué le général. «Il a explosé lorsqu’il a touché le sol.»

Amir Ali Hajizadeh a également indiqué qu’un soldat avait tiré sans ordre à cause d'un brouillage des télécommunications.

Le soldat a pris l'avion pour un «missile de croisière» et il a eu «10 secondes» pour se décider, a détaillé le général.

«Grande tragédie»

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Le 11 janvier, les Forces armées iraniennes ont reconnu avoir abattu le Boeing ukrainien avec 176 personnes à son bord. Comme l’a annoncé leur état-major, il s’agissait d'une «erreur humaine». L'appareil a été pris pour un «avion hostile» et a été «touché» alors que les menaces ennemies étaient au plus haut niveau, a précisé l’armée.

Hassan Rohani a quant à lui tenu à souligner que l'abattage de l'avion par l'armée iranienne était une «grande tragédie». Il a ajouté que l’enquête devait aller jusqu'à son terme afin d’«établir toutes les causes de la catastrophe et traduire en justice ceux responsables de cette erreur impardonnable».

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