«Jésus est pédé»: la patronne de France Inter et l’humoriste présentent leurs excuses

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Après la chanson intitulée «Jésus est pédé», interprétée le 10 janvier sur France Inter et qui a provoqué une polémique, des excuses ont été formulées moins d’une semaine plus tard. «C'est ma faute. Je le reconnais bien volontiers», a assumé l’humoriste Frédéric Fromet.

Après que la chanson «Jésus est pédé» interprétée par Frédéric Fromet vendredi 10 janvier dans une émission de la radio France Inter a suscité des réactions négatives, l’humoriste lui-même et la directrice de la station Laurence Bloch ont présenté leurs excuses. Le morceau en question fait référence à la polémique qui a éclaté au Brésil autour de la fiction controversée «La première tentation du Christ», dans laquelle Jésus semble entretenir une relation homosexuelle.

«Je constate que ma chronique était ratée. Elle n'avait pour but que de dénoncer l'homophobie. J'ai été si mal compris que j'ai même heurté une association LGBT. C'est ma faute, donc. Je le reconnais bien volontiers. Je présente mes excuses aux personnes que j'ai blessées, tout en revendiquant mon droit à l'erreur dans un exercice qui reste très périlleux», indique le message de Frédéric Fromet affiché sur la même page que l’émission lors de laquelle la chanson controversée a été interprétée.

«Crudité de certaines expressions»

«Je voudrais donc à mon tour présenter aux auditeurs et auditrices que cette chronique a pu choquer tous mes regrets les plus sincères», écrit pour sa part Laurence Bloch.

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Ajoutant que «la crudité de certaines expressions» ne lui semblait pas appropriée, elle souligne:

«Tout le propos de la chanson consacrée à l’interdiction par un juge brésilien d’une fiction au prétexte que Jésus semblait entretenir une relation homosexuelle était clairement de dénoncer l’homophobie que manifestait cette décision mais l’outrance de certaines expressions a pu rendre presque inaudible cette intention.»

Et de rappeler la nécessité de défendre «le principe de la liberté d’expression, le droit à l’outrance, à la caricature, à la satire».

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