Jehsong Baak à cœur ouvert

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Comment tu t’appelles? - Sputnik Afrique
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Aujourd’hui, c’est au tour du photographe coréen Jehsong Baak de se faufiler derrière le micro de «Comment tu t’appelles?» Il nous offre une plongée sans concession dans sa vie qui l’installera entre sa Corée natale, les États-Unis et la France. Au programme, une émission intimiste et immensément touchante.

Difficile de ne pas ressentir toute la puissance qui émane des photographies en noir et blanc de Jehsong Baak. Tels des coups d’œil fuyants à travers l’ombre et la nuit, ses tirages pleins de ce grain poétique qui ne convient guère qu’aux photographes fantomatiques qui savent se glisser à travers la ville et la nuit sans se faire remarquer vous heurtent, vous angoissent ou vous émeuvent sans même avoir besoin d’une raison.

Dans cette émission de «Comment tu t’appelles?», le photographe se livre tout entier pour notre plus grand plaisir. Il évoquera avec nous toute la place qu’a pris dans sa vie l’absence de sa mère et les retrouvailles décevantes avec cette figure qu’il avait tant idéalisée, son amour pour Paris, construit dès son plus jeune âge à la lecture des Misérables de Victor Hugo et sa volonté de ne pas se contenter de vivre, mais bien de créer. Au fil des minutes, nous découvrons un artiste discret entièrement dévoué à la photo, à ce besoin de raconter la vie qui file devant ses yeux, souvent la nuit, pour au final nous laisser cette impression émue d’avoir reçu non pas un invité, mais bien un ami.

«J’ai été très motivé, très séduit par l’acte de photographier, parce que justement je n’avais aucune photo de ma mère ou de moi quand j’étais bébé, je n’avais pas de trace de l’existence de ma famille, de moi. Je pense que c’était une tentative de me rassurer, de confirmer l’existence de la réalité.»
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