Tensions sans précédent, canons à eau et gaz lors de la manifestation des pompiers à Paris

© SputnikManifestation des pompiers à Paris
Manifestation des pompiers à Paris - Sputnik Afrique
S'abonner
Un rassemblement national des pompiers se déroule mardi 28 janvier dans la capitale française. Les soldats du feu, venus de tous les coins de l'Hexagone, réclament une augmentation de la prime de feu et son harmonisation entre tous les pompiers professionnels.

Les pompiers de tout l’Hexagone sont arrivés à Paris pour une action nationale à l’appel d’une intersyndicale. Le cortège devrait s’élancer depuis la place de la République pour rejoindre celle de la Nation.

Avant que le rassemblement ne commence, un groupe de pompiers a bloqué le périphérique. La préfecture de police a demandé de libérer la circulation.

Peu après que le cortège est parti de la place de la République, les forces de l'ordre ont recouru au gaz lacrymogène et aux matraques.

​Un canon à eau a également été actionné pendant que des pompiers tentaient de détruire les barrages installés par les forces de l'ordre. Par la suite, les manifestants ont réussi à percer les barrages, les canons à eau ont reculé. Au moins une personne a été blessée, vraisemblablement en raison d'un jet de grenade, lors des échauffourées sans précédent.

La grève des sapeurs-pompiers se poursuit déjà depuis plusieurs mois pour exiger de nouveaux moyens pour mieux réaliser leurs tâches. Les soldats du feu sont notamment indignés par la pénurie d'effectifs dans un contexte où le nombre d’interventions s'accroît. De plus, les cas d’agressions à leur encontre se multiplient, entre autres en raison du manque de personnel en intervention, estiment-ils.

En outre, la prime de feu «représente 19% de [leur] salaire» alors qu’ils souhaitent «un taux unique de 28% pour tous les sapeurs-pompiers professionnels», indiquent-t-ils.

Une manifestation nationale de pompiers professionnels s'était déjà tenue le 15 octobre 2019 dans la capitale. Ensuite, des dizaines de pompiers professionnels avaient protesté le 2 décembre à l’initiative du syndicat Sud-SDIS contre le manque d’effectifs et la violence dont ils étaient victimes.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала