Sibeth Ndiaye trollée par des internautes après avoir proposé un question-réponse

© AP Photo / Michel EulerSibeth Ndiaye
Sibeth Ndiaye - Sputnik Afrique
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La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a lancé un hashtag sur Twitter pour permettre aux internautes de lui poser des questions. Mais rares sont ceux qui ont pris son initiative au sérieux.

Dans un message publié sur Twitter lundi 27 janvier, Sibeth Ndiaye lance l’opération #ASKPPG (demandez au porte-parole du gouvernement) pour donner la parole aux citoyens sur les réseaux sociaux. Elle promet de tirer des questions au sort et d’y répondre tous les mercredis, à l’issue du Conseil des Ministres.

Les internautes s’en sont donnés à cœur joie. Le hashtag a entraîné une avalanche de questions aussi peu sérieuses que drôles. Certains ont adopté un ton accusateur, tandis que d’autres ont simplement «trollé» la secrétaire d’État.

«Est-ce que votre retraite sera de 1.899 euros?», ironise l’un d’entre eux en référence à un message publié le 26 janvier sur le compte Twitter du parti présidentiel faisant la promotion d’un simulateur du système de retraites voulu par le gouvernement. L’exemple utilisé était celui d’un agriculteur né en 2003 qui, à partir de 2068, pourrait toucher une pension mensuelle supérieure à celle prévue par le système actuel.

Plusieurs personnes n’ont pas apprécié que la porte-parole du gouvernement utilise le mot anglais «Ask» au détriment du mot français. D’autres encore ont émis des doutes sur le fait que les questions aient été tirées au sort.

Opération de communication ratée

Les nombreuses réactions sur le réseau social traduisent une certaine impopularité de la porte-parole du gouvernement, sans doute déconnectée de la réalité pour proposer une séance de questions-réponses sur Internet sans envisager un éventuel dérapage.

Plusieurs interventions de la représentante du gouvernement ont d’ailleurs été reprises par les internautes, la plus connue datant de 2017: «J’assume de mentir pour protéger le Président de la République». Parlant de la grève de la RATP en septembre, elle avait affirmé être «de cœur avec tous les Franciliens qui galèreront dans les couloirs du métro», tandis qu’elle se déplacerait en véhicule de fonction.

En octobre, interrogée sur l’incendie de Lubrizol, elle avait assuré «qu’elle serait restée» à Rouen, malgré les témoignages de personnes qui toussaient, vomissaient ou avaient des difficultés à respirer. Enfin, plus récemment, elle avait nié l’existence de «violences policières» au micro de France Inter.

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