Des chercheurs mettent en évidence la similarité entre le cerveau du calmar et celui du chien

© Photo Pixabay / falcoUn calmar
Un calmar - Sputnik Afrique
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Des scientifiques de l’Université du Queensland ont établi que le cerveau du calmar est supérieur à celui des rats et est très proche de celui des chiens en termes de complexité et en nombre de neurones.

Une équipe de chercheurs du Queensland Brain Institute, qui fait partie de l’Université du Queensland, étudiait la capacité des calmars à se masquer instantanément, en changeant la couleur de leur corps, lorsqu’ils ont découvert la similarité entre le cerveau de ces céphalopodes et celui des chiens. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Science Alert.

Un plongeur (image d'illustration) - Sputnik Afrique
Une «grande sphère transparente» avec des milliers de calmars découverte au large de Marseille – images

Ainsi, les scientifiques ont réalisé pour la première fois depuis 50 ans une cartographie cérébrale basée sur l'IRM, ceci afin de créer un atlas de connexions neuronales. Ils affirment que c’est la première fois que des technologies modernes ont été utilisées pour étudier le cerveau de ce mollusque.

145 nouvelles connexions et voies nerveuses, dont plus de 60% sont associées à des systèmes de vision et de moteur, ont été ainsi identifiées. Cette étude a également permis d’établir que, dans son organisation complexe, le cerveau du calmar est proche de celui du chien.

«Les céphalopodes actuels, un groupe comprenant les poulpes, seiches et calmars, ont un cerveau très complexe, étant proche de celui du chien et dépassant celui des souris et des rats, au moins d’un point de vue neuronal. Par exemple, certains céphalopodes ont plus de 500 millions de neurones, contre 200 millions chez un rat et 20.000 chez un mollusque normal.»

De nombreux réseaux de neurones comprennent la capacité à se dissimuler et la communication visuelle, bien que ces mollusques soient daltoniens.

«[Ceci donne] au calmar une capacité unique pour échapper aux prédateurs, pour chasser et communiquer à l’aide d’un changement dynamique de couleur.»

La similarité avec le système nerveux des vertébrés permet aux chercheurs de faire de nouveaux pronostics quant à celui des céphalopodes au niveau de leur comportement.

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