Pour les Pasdaran, les lésions cérébrales des soldats US sont «une métaphore» de décès

© AP Photo / Ebrahim NorooziUn défilé des Gardiens de la révolution islamique (archive photo)
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Les Gardiens de la révolution islamique iraniens affirment que le Pentagone utilise le terme «lésions cérébrales» comme une «métaphore» en parlant des décès de ses soldats, selon le journal iranien Vatan-e-Emrooz.

Le nombre de soldats américains souffrant de «lésions cérébrales», qui a été révélé par le Pentagone à la suite des frappes de Téhéran contre des bases des États-Unis, pourrait en fait représenter le nombre de morts, a annoncé le quotidien iranien Vatan-e-Emrooz se référant à Ramezan Sharif, porte-parole des Gardiens de la révolution islamique (GRI) iraniens.

«Nous considérons que les lésions cérébrales dont parlent des États-Unis après l’attaque d'Aïn al-Assad est une métaphore pour parler des soldats américains tués», a indiqué le général de brigade.

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Selon M.Sharif, le terme de «lésions cérébrales» semble «étrange et vague», car la seule formulation utilisée d’habitude dans de tels rapports est «blessé». Le Pentagone pourrait dont ainsi désigner les soldats dont il «hésite à annoncer officiellement» la mort, de l’avis du représentant iranien.

Le général a ajouté que 13 missiles iraniens devaient avoir «causé des pertes considérables» et que les chiffres réels seraient probablement rendus publics lors de la campagne présidentielle aux États-Unis, selon le quotidien.

Le bilan des soldats US blessés revu à la hausse

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, le corps des Gardiens de la révolution a tiré des missiles sur la base américaine d’Aïn al-Asad, dans l’ouest de l’Irak, et sur un autre site militaire américain au Kurdistan irakien, en réponse à l’assassinat par les États-Unis du général iranien Qassem Soleimani le 3 janvier à Bagdad.

Donald Trump a déclaré le 8 janvier que les dégâts avaient été minimes et qu’aucun Américain n'avait été touché. Mais le commandement central des États-Unis (CENTCOM) a ensuite confirmé qu’au moins 11 soldats avaient été blessés. Ce bilan a plusieurs fois été revu à la hausse.

Le 30 janvier, le Pentagone a porté à 64 le nombre des soldats souffrant de lésions traumatiques cérébrales suite à l’attaque aux missiles iranienne. D’après le New York Post, 39 d’entre eux ont déjà repris leurs activités au sein de l’armée.

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