Démission collective des médecins-chefs à la Pitié pour réclamer au gouvernement davantage de moyens - vidéo

© SputnikDémission collective de médecins chefs à la Pitié-Salpêtriere pour réclamer davantage de moyens au gouvernement, 4 février 2020
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Plusieurs dizaines de médecins-chefs de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière ont démissionné ce 4 février de leurs fonctions administratives dans le cadre d’une action organisée à Paris pour dénoncer le manque de moyens.

32 médecins-chefs de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière ont démissionné ce mardi 4 février de leurs fonctions administratives pour dénoncer le manque de moyens.

Réunis devant l'édifice, les médecins ont formé la phrase «Sauvons l'hôpital» pendant cette action collective.

«Il y a eu une rencontre, on a remis nos démissions à la direction du groupe hospitalier. On est 32 démissionnaires, mais ce matin il y a eu encore des démissions qui sont arrivées, dont ce n’est qu’une première salve, il y en aura sûrement d’autres», indique Agnès Hartemann, chef du service de diabétologie à La Pitié.

Elle note que les médecins démissionnaires bénéficient d’un soutien de toute la communauté médicale et hospitalière.

«On n’est pas isolé, on est soutenu par nos équipes, par toute la communauté médicale et hospitalière. Nous faisons partie d’un grand mouvement de démissions actuel. C’est pour que le gouvernement accepte enfin de négocier sur nos quatre revendications qui sont un budget de l’hôpital à l’équilibre, des salaires décents pour le personnel, de rouvrir des lits où c’est nécessaire et puis d’associer les médecins, les soignants et les usagers à la gouvernance».

Les médecins de la Pitié-Salpêtrière ont profité de leur action pour appeler à une grande manifestation le 14 février.

​Il y a un mois, le 14 janvier, plus de 1.200 médecins avaient annoncé leur intention de démissionner, rappellent les médias. 

«L'hôpital doit être réformé, mais il n'y a pas de grande réforme possible sans moyens», avaient déclaré les médecins signataires d'une lettre adressée à la ministre de la Santé Agnès Buzyn et publiée par La Libération.

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