Pourquoi le son a-t-il été coupé pendant l’interview de la lycéenne Mila dans «Quotidien»? - vidéo

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Mila, la lycéenne qui a beaucoup fait parler d’elle après ses critiques virulentes sur les religions et l’islam, a été interviewée dans l’émission «Quotidien» sur TMC. La chaîne a expliqué pourquoi il y avait eu une coupure de son pendant 30 secondes pendant sa prise de parole.

Lundi 3 février, la lycéenne Mila était invitée pour la première fois dans une émission télévisée, à savoir «Quotidien» sur TMC. Lors de son interview, le son a été coupé pendant une trentaine de secondes. Des internautes ont dénoncé une volonté de censure de la chaîne, qui de son côté a affirmé qu’il s’agissait d’un incident technique.

La coupure a eu lieu au moment où Mila était interrogée par Yann Barthès sur le nombre de vues de sa story Instagram, dans laquelle ses propos anti-religion et anti-islam ont fait polémique. Le HuffPost a pu retrouver ce qui avait été dit lors de ce passage, car le problème de son a été corrigé dans le replay de l’émission disponible sur My TF1.

Elle y affirme que sa vidéo a fait plusieurs centaines de milliers de vues rien que sur Instagram, avant de passer à plusieurs millions suite à son partage sur d’autres comptes et réseaux sociaux. «Dès le début, j’ai ressenti vraiment du dégoût, du dégoût par rapport à ces personnes. Je me suis demandé comment ces personnes pouvaient avoir autant de haine», a-t-elle ajouté, avant que le son ne revienne pour les téléspectateurs.

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L’affaire Mila

Cette lycéenne de 16 ans de l’Isère s’est retrouvée au centre d’une grande polémique après avoir tenu des propos islamophobes le 18 janvier sur son compte Instagram. Elle a fait l’objet d’insultes, de menaces de mort et de viol. Elle a relancé le débat sur la liberté d’expression et le droit au blasphème en France. L’affaire a pris encore davantage d’ampleur lorsque plusieurs figures politiques ont refusé de la soutenir, dont la ministre de la Justice Nicole Belloubet et l’ancienne ambassadrice des Pôles Ségolène Royal.

Pour sa sécurité, l’élève a été déscolarisée et bénéficie aujourd’hui d’une protection policière. Le ministère de l’Éducation nationale a quant à lui assuré l’aider à la rescolariser pour qu’elle retrouve une vie normale. Lors de l’émission «Quotidien», Mila avait confirmé «ne pas regretter» ses propos mais a tenu à «s’excuser un petit peu» envers les personnes qu’elle a pu blesser.

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