Des magasins en Île-de-France utilisent cette astuce incitant à acheter davantage

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De nombreux commerçants d’Île-de-France ont recours au marketing olfactif, en parfumant leurs magasins pour créer une ambiance favorable à effectuer plus d’achats spontanés ou à revenir plus tard, indique Le Parisien. La technique s’avère efficace, car elle touche aux émotions.

De plus en plus de boutiques en Île-de-France dépensent des centaines d’euros, faisant appel au marketing olfactif pour stimuler leurs clients à faire des achats, relate Le Parisien, citant l’exemple de la maison de la presse de Massy dans l’Essonne, dont le directeur aromatise le magasin depuis trois ans.

Une ambiance particulière

Afin de faire renaître de bons souvenirs par associations provoquées par différentes odeurs agréables, certains gérants diffusent des parfums dans les locaux de leurs magasins, pour retenir les clients plus longtemps ce qui les pousserait à faire plus d’achats que prévu, précise le quotidien.

«L’idée, c’est de créer une ambiance avec des parfums pour susciter des émotions voire des souvenirs», affirme Yohann Lavialle, directeur de Natarom, une entreprise qui se spécialise dans le marketing olfactif, à laquelle la maison de la presse a eu recours.

«Si vous avez eu une expérience agréable dans un magasin, vous allez retourner dans cet établissement plutôt que dans un autre», a-t-il fait savoir.

Odeurs liées aux émotions

Comme l’odorat est lié aux zones du cerveau responsables des émotions et de la mémoire, dans un premier temps, des odeurs suscitent des émotions, contrairement à la vision et à l’audition, explique Jérôme Golebiowski, chimiste et directeur du groupement de recherche du CNRS Odorant-Odeur-Olfaction, cité par Le Parisien.

«Tout le défi du marketing olfactif est donc de faire en sorte que les odeurs nous mettent dans des états émotionnels positifs», poursuit le chercheur. «On imagine qu’une fois relaxé, on se laissera faire plus facilement», a-t-il conclu.

De plus, le choix d’un parfum dépend également des produits et des services proposés, ainsi que de la période de l’année, argumente Yohann Lavialle:

«Lorsqu’on va voir nos clients, on leur demande quel est leur ADN et quelles valeurs ils veulent partager», explique Yohann Lavialle. «On travaille ensuite avec des parfumeurs de Grasse pour transcrire ces souhaits en odeurs».

À part les boutiques et l’hôtellerie, le marketing olfactif conquiert de nombreux secteurs en Île-de-France dont des opticiens, des salles de sports et l’alimentaire, précise Le Parisien.

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