Mark Zuckerberg veut mettre en place «une réglementation spécifique pour les contenus en ligne»

© AP Photo / Marcio Jose SanchezApril 4, 2013 file photo, Facebook CEO Mark Zuckerberg walks at the company's headquarters in Menlo Park, Calif.
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Lors d'une conférence sur la sécurité à Munich, Mark Zuckerberg s’est prononcé devant les chefs d'État présent et leurs responsables de la sécurité, soulignant son souhait de mettre en place «une réglementation spécifique sur les contenus nuisibles» en ligne.

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Les contenus en ligne devraient être soumis à une réglementation intermédiaire entre celle qui régit les opérateurs télécoms et celle couvrant l'industrie des médias, a déclaré samedi 15 février le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, lors d'une conférence sur la sécurité à Munich, en Allemagne.

«Je pense qu'il devrait y avoir une réglementation spécifique sur les contenus nuisibles (...) Il faut se poser la question du cadre réglementaire que l'on utilise pour ça», a indiqué M.Zuckerberg, cité par Reuters.

Il a précisé que pour l’instant il y a deux cadres réglementaires: «celui des journaux et médias, et celui des opérateurs de télécoms».

«Pour ce dernier, il est considéré que ''les données ne font qu'être retransmises par vous''. Vous n'allez pas rendre un opérateur de télécoms responsable si jamais quelqu'un tient des propos préjudiciables à travers une ligne de téléphone, a-t-il expliqué. Je pense qu'il devrait y avoir quelque chose entre les deux [cadres réglementaires, ndlr]».

Suspension des faux profils

S'adressant aux chefs d'État présents et à leurs responsables de la sécurité, Mark Zuckerberg a également souligné que le réseau social avait renforcé sa lutte contre l’ingérence électorale en ligne.

En outre, il a annoncé employer plus de 35.000 personnes pour examiner les contenus en ligne et faire appliquer les règles de sécurité. Selon lui, plus d’un million de faux profils sont suspendus par jour. De plus, la plupart d’entre eux sont détectés quelques instants après leur création.

«Notre budget est plus important aujourd'hui que les revenus que nous engrangions lorsque l'entreprise est entrée en bourse en 2012, quand nous avions un milliard d'utilisateurs», a-t-il souligné.
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