Un ministre de Haftar qualifie les actions d'Ankara en Libye d'agression et de tentative d'occupation

© Sputnik . Andrey Stenine / Accéder à la base multimédiaСитуация в Ливии
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Évoquant le conflit en Libye, le ministre des Affaires étrangères de l’est libyen a qualifié les actions turques dans le pays d’agression et de tentative d’occupation. Il a également invité les entreprises russes à aider à reconstruire la Libye après la fin des actions militaires.

Les actions d'Ankara en Libye ont été qualifiées d'agression et de tentative d'occupation par le chef de la diplomatie de l’est libyen, ce 17 février, en marge du club de discussion Valdaï qui se tient à Moscou.

«Certes, ce n’est pas une ingérence turque, mais une agression et une tentative de reconquête de la Libye par les Turcs», a déclaré Abdulhadi Ibrahim Iahweej.

Il a également précisé que même si la Libye n’était pas adepte de la guerre, elle va lutter si la guerre lui est imposée.

Aide de la Russie

Le rôle de la Russie dans le conflit a été salué par le ministre, qui a remercié Vladimir Poutine pour les efforts mis en œuvre par son pays. En outre, il a invité les entreprises russes à participer à la reconstruction de la Libye, qui débutera après la fin du conflit.

«À cette occasion, j’invite les compagnies russes à prendre part à la reconstruction de la Libye quand nous aurons restauré la souveraineté sur tout le pays», a-t-il lancé.

La fin du conflit espérée

Le ministre des Affaires étrangères de l’est libyen a exprimé l’espoir que la paix sera bientôt atteinte:

«Nous espérons que l’agression turque prendra fin prochainement, l’affrontement armé sera bientôt terminé, la capitale sera libérée et les groupes armés illégaux démantelés», a-t-il poursuivi en marge de la 9e édition du club de discussion Valdaï.

La présence de terroristes en Libye

La situation en Libye est aggravée par la présence de groupes armés dans le pays, en provenance du gouvernorat syrien d’Idlib, a indiqué le ministre.

«Le problème est amplifié par la présence d’étrangers sur notre territoire, notamment, celle des Syriens venus d’Idlib. Nous ne voulons pas de guerre. Si ce que l’on tente d’obtenir se réalise sans guerre, ce serait parfait. Mais l’État et un groupe armé ne peuvent pas cohabiter», a-t-il souligné. «Nous devons choisir. La neutralité ne peut pas exister. Nous soutiendrons toute solution qui prévoit la dissolution des groupes armés et leur désarmement», a précisé Abdulhadi Ibrahim Iahweej.

Résultats d’une conférence sur la Libye

Une conférence internationale sur la Libye s’est tenue le 19 janvier à Berlin, à laquelle plusieurs pays ont participé, dont la Russie, les États-Unis, la Turquie et l’Égypte, ainsi que l’UE et l’Onu. Pour la partie libyenne, Fayez el-Sarraj, Président du gouvernement d'union nationale, et Khalifa Haftar, commandant de l'Armée nationale libyenne, y ont pris part.

Les participants à la conférence ont appelé à l’instauration d’un cessez-le-feu dans toute la Libye ainsi qu’à la non-ingérence étrangère dans le conflit et au respect de l’interdiction de livrer des armes aux belligérants.

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