Le rappeur Koba LaD comparé à Mila après avoir félicité un père qui a tué son fils à cause de son homosexualité

CC0 / SplitShire / Spectateur avec son smartphone en concert
Spectateur avec son smartphone en concert - Sputnik Afrique
S'abonner
C’est une affaire qui a secoué le rap français ces derniers jours. Le rappeur du 91 Koba LaD a félicité un père qui avait tué son fils gay, provoquant ainsi une polémique et la déprogrammation de plusieurs de ses concerts. Sur la Toile, cependant, certains internautes dressent un parallèle controversé avec l’affaire Mila.

Le rappeur du 91 Koba LaD a fait les gros titres ce 19 février après avoir fait l’apologie sur Snapchat d’un meurtre homophobe. Cette polémique a fait ressurgir le spectre de l’affaire Mila.

Les faits

Il a notamment relayé sur son compte Snapchat la capture d'écran d’un article titré «Ce père tue son propre fils de 14 ans parce qu'il était gay», en rajoutant «Bien joué» et un emoji de deux mains qui se serrent.

Sans surprise, ce post a fait réagir. Suite à une vague de réactions sur les réseaux sociaux qui l’accusent d’homophobie, Koba LaD a tenté de se justifier via une vidéo.

«Je ne suis pas homophobe, chacun pour soi, Dieu pour tous. Je ne cautionne pas du tout le meurtre ni l'enfant gay, rien à voir, hors sujet, c'est une incompréhension», a-t-il déclaré.

Un dérapage qui lui coûte plusieurs concerts

Cyril Hanouna - Sputnik Afrique
Hanouna «n’est pas Mila» car «elle ferait mieux de se calmer et rester dans son coin»
Malgré ses excuses, il a vu plusieurs de ses concerts déprogrammés. C’est le cas dans les festivals «We Love Green» à Paris, «Main Square Festival» à Arras, «Garorock» à Marmande, «Dour Festival» en Belgique, et «VYV Festival» à Dijon.

Dans un communiqué, les organisateurs de «Garorock» ont annoncé vouloir mettre en avant «des artistes qui partagent des valeurs et des principes prônant la tolérance et le respect de tous, loin de tous propos et comportements discriminatoires.»

Différence de traitement dans les affaires Mila et Koba LaD

Le hashtag Mila, du nom de la lycéenne iséroise harcelée pour ses propos insultants envers l'islam, est de nouveau apparu sur les tendances Twitter le jour de la polémique autour du rappeur. Pour certains internautes, elle a été invitée sur le plateau de TMC pour s’exprimer publiquement et défendre son point de vue tandis que ce dernier a été déprogrammé de plusieurs festivals.

Certains vont même jusqu'à dire que ce «traitement» est dû à leur couleur de peau.

Toutefois, pour la plupart des commentateurs, ces deux affaires ne sont pas comparables.

 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала