Un cétacé dévoré par les requins après s’être échoué en Nouvelle-Calédonie – vidéo

© Photo Pixabay / EfraimstochterDes globicéphales
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Environ 19 globicéphales se sont échoués dimanche 23 février sur l’île des Pins, en Nouvelle-Calédonie. Après que des riverains et la gendarmerie maritime les ont aidés à prendre le large, six cétacés sont décédés. Des requins ont dévoré l’un d’entre eux.

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Un globicéphale a été dévoré par les requins alors que près de 19 de ses congénères ont tenté de s’échouer sur la plage, relate France Info. Les faits se sont déroulés dimanche 23 février dans le sud de l’île des Pins, à l’entrée de la baie de Saint Joseph, en Nouvelle-Calédonie. 

Moins d’une dizaine de ces cétacés a pris le large grâce à l’aide des riverains et de la gendarmerie maritime. Pourtant, six n’ont pas survécu. L’un a été dévoré par les requins, tandis que quatre autres ont été retrouvés morts le 24 février sur la plage de Kwoin-mwa sur l’îlot Koutomo. La carcasse du dernier a dérivé jusqu’à la pointe Ita.

La direction du Développement durable de la province Sud, citée par le média, a indiqué que les cinq qui se trouvaient trop proches de la côte avaient été pris en charge dès le matin du lundi 24 février par les gardes nature. Ces derniers sont parvenus à les renvoyer vers le large.  

D’après le quotidien Les Nouvelles calédoniennes, la cause de cet échouage reste encore indéterminée.   

Une explication possible

Marc Orémus, biologiste marin à WWF Nouvelle-Calédonie, a souligné à France Info que ces globicéphales étaient des espèces qui vivaient en groupe toute leur vie, en haute mer, à 2.000 mètres de profondeur et qu’ils étaient extrêmement sociables. Dès lors qu’un des membres du groupe est gravement malade ou blessé, et qu’il décide de se reposer dans des eaux moins profondes, ses compagnons le suivent au risque de se mettre en danger et de s’échouer sur les plages.

Les liens puissants qui unissent les membres d’un groupe seraient donc à l’origine de cet échouage.

Selon Claire Garrigue, responsable scientifique auprès de l’association Opération cétacés, la situation géographique de l’île des Pins, proche de la haute mer, est propice à ce type d’événements.

Après plus de vingt ans d’observation, l’association «Opération Cétacés»  a répertorié jusqu’à présent six échouages de cinq à onze spécimens. Le plus ancien a eu lieu en 1993, près de l’île d’Ouvéa.

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