Des villes algériennes désertes ce vendredi pour la 1ère fois depuis le début du Hirak à cause du coronavirus - images

© Sputnik . Kamal LouadjAlger
Alger - Sputnik Afrique
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En ce 58e vendredi depuis le début du Hirak, les Algériens ont scrupuleusement respecté les consignes d’hygiène et de confinement sanitaire décidées par le Président Tebboune pour lutter contre le Covid-19. Toutes les villes d’Algérie, y compris la capitale, étaient désertes comme à en juger par les images publiées sur les réseaux sociaux.

Pour la première fois depuis le début du Hirak, le 22 février 2019, les rue de la capitale Alger et de toutes les autres villes du pays étaient désertes ce vendredi 20 mars en raison du risque de propagation de l’épidémie du coronavirus. Mardi 17 mars, le Président Abdelmadjid Tebboune avait en effet annoncé l’interdiction de toutes les marches et rassemblements, ainsi que la fermeture des mosquées. Des photos et des vidéos des rues les plus prisées d’habitude par les manifestants ont été diffusées sur les Net.

Toutes les grandes avenues menant à la place de la Grande Poste à Alger paraissent complètement vides.

Une vidéo tournée à Tizi Ouzou, réputée comme très engagée dans le mouvement du Hirak, présente une ville déserte.

Le dernier bilan publié ce vendredi 20 mars par le ministère algérien de la Santé fait état de 49 malades actuellement hospitalisés, 32 cas de guérison et neuf décès.

L'armée a été dépêchée dans des villes marocaines pour faire respecter l'état d'urgence sanitaire

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