Les sapeurs-pompiers sont intervenus jeudi 27 mars à Étampes, dans l'Essonne, pour prendre en charge un homme dans un état critique qui aurait pu être infecté par le coronavirus, relate Le Parisien. Une fois sur place, ils ont fait appel au 17 afin d’être sécurisés.
Leur méfiance était justifiée, car à leur arrivée ils ont été accueillis par projectiles lancés par un groupe de jeunes bravant le confinement.
Les agresseurs ont aussitôt pris la fuite et les policiers ne sont pas parvenus à les interpeller.
Des quartiers pris «en otage»
Une source policière a signalé au Parisien que les faits similaires étaient «malheureusement fréquents».
Mama Sy, maire adjointe d'Étampes chargée de la jeunesse, lui a fait écho en affirmant que le caillassage était pratiqué dans différents quartiers.
«Les pompiers ne peuvent plus intervenir à Guinette et à Croix de Vernailles. Certains prennent en otage le quartier. Mon père a 70 ans, ça aurait pu lui arriver!»
Le 27 mars, la Police aux frontières a mis à disposition de la mairie d'Étampes un avion pour effectuer des prises de vue et identifier d’éventuels regroupements. Des renforts policiers, notamment la Brigade anti-criminalité, ont été sollicités par la ville.