La «blague» faite par quatre jeunes filles au Maroc sur le Covid-19 risque de leur coûter cher

© Sputnik . Oleg Lastotchkine / Accéder à la base multimédiaLa ville de Tanger, vue de la mer
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Quatre marocaines ont été interpellées à Tanger pour avoir signalé au système de veille sur le coronavirus de faux cas de contamination, indiquent des communiqués de la police nationale. Elle précise que les prévenues ont publié une vidéo les montrant en train d’effectuer leurs appels téléphoniques «avec un air moqueur».

La police de Tanger a arrêté quatre «filles majeures» suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo les montrant en train d’appeler le système de veille mis en place par les autorités pour signaler d’éventuels cas de contamination au coronavirus, indique la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) dans deux communiqués publiés dimanche 29 mars sur son compte Twitter, précisant qu’elles ont fait de faux signalements.

La DGSN rapporte que les quatre filles ont contacté avec «un air moqueur, le système de veille dédié au coronavirus pour signaler de faux cas de contamination au Covid-19».

Les quatre mises en cause ont été placées en garde à vue. Une enquête est en cours sous la supervision du parquet pour tirer au clair cette affaire, concluent les deux notes.

Le ministère public contre-attaque

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Suite à la diffusion de plusieurs fausses informations, notamment sur les réseaux sociaux, faisant état d’une propagation gravissime de l’épidémie du coronavirus au Maroc, le ministère public a annoncé sa décision de poursuivre en justice toute personne qui diffuse des informations erronées, indique un communiqué officiel relayé le 17 mars par la MAP.

La note affirme que le ministère a transmis aux procureurs «des instructions fermes» pour «la poursuite de toute personne qui répand des informations erronées au sujet du coronavirus, et susceptibles de semer la panique parmi la population ou de porter un trouble à l'ordre public».

Selon l’article 72 du code pénal marocain, des amendes allant de 20.000 à 200.000 dirhams (4.950 à 49.500 euros) sont prévues contre toute personne qui «publie, diffuse ou transmet, de mauvaise foi, une nouvelle fausse, des allégations, des faits inexacts […]».
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