Les hamsters pourraient avoir ouvert la voie à une méthode de traitement du Covid-19

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Les chercheurs de l’Université de Hong Kong avancent une autre façon de traiter la maladie à coronavirus Covid-19, qui consiste à transfuser du sérum sanguin de personnes guéries aux patients, rapporte le South China Morning Post.

Une nouvelle méthode permettant de traiter le Covid-19 a été testée par les microbiologistes de l’Université de Hong Kong, qui ont proposé de transfuser aux malades du sérum sanguin contenant  des anticorps de personnes déjà rétablies, a annoncé le journal South China Morning Post.

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Les scientifiques dirigés par le professeur Yuen Kwok-yung ont procédé en février à des expériences sur des hamsters dorés, qui ont presque la même structure de la protéine ACE2 (enzyme de conversion de l'angiotensine 2) que l'homme.

Cette protéine est un récepteur de la cellule respiratoire que les chercheurs considèrent comme la porte d’entrée utilisée par le coronavirus. Il s’agit d’une protéine de surface qui permet au coronavirus SARS-CoV2 de s'accrocher aux cellules pulmonaires en vue de les infecter, selon un article publié dans la revue Science le 4 mars.

Des hamsters aux expérimentations humaines?

Au cours de la première semaine suivant l'infection, les rongeurs ont présenté des symptômes graves associés à des problèmes pulmonaires, trachéaux,  immunitaires et intestinaux. Puis, progressivement, certains des 45 rongeurs ont commencé à se rétablir, à reprendre du poids et des anticorps ont été détectés dans leur sang.

Les chercheurs ont alors ponctionné du sérum sanguin de ces animaux et l’ont injecté à un hamster sain, avant de l'infecter par le coronavirus. L'impact du virus sur le corps du rongeur s'est alors avéré être dix fois moins important.

«Si nous faisons de même avec les humains, en injectant du plasma sanguin de patients guéris dans les veines des malades, cela pourrait vraiment les aider à récupérer en abaissant la charge virale dans leur corps», a déclaré M.Yuen cité par le South China Morning Post.

À présent, le groupe de scientifiques attend l'approbation du Conseil médical de Hong Kong pour pouvoir passer aux expérimentations humaines, précise le journal.

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