Le président du Conseil des ministres Conte s’exprime sur la possibilité de déconfinement en Italie

© REUTERS / REMO CASILLIDes nettoyeurs dans les archives du Bureau de l'état civil à Rome pendant l’épidémie de coronavirus
Des nettoyeurs dans les archives du Bureau de l'état civil à Rome pendant l’épidémie de coronavirus - Sputnik Afrique
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Après que plus de 2.000 personnes ont guéri du Covid-19 en Italie en 24 heures, le président du Conseil des ministres,Giuseppe Conte, qualifie de prématurée l’idée de lever les mesures de confinement dans le pays, selon le magazine allemand Bild.

La situation épidémique en Italie tend à s’améliorer, mais il faut attendre une véritable amélioration avant de déconfiner, a déclaré mercredi 8 avril le président du Conseil des ministres italien, Giuseppe Conte, au quotidienallemand Bild.

«J’ai rencontré hier des experts qui nous ont fourni des informations importantes. Les courbes d’infection pour l'Italie s'améliorent. Le nombre de personnes guéries augmente rapidement. J'espère que nous sortons de la crise. Nous sommes dans une phase cruciale […]. Les scientifiques et les experts conseillent de diminuer les restrictions uniquement quand la situation s'améliore vraiment. Nous sommes maintenant dans une phase décisive, nous essayons de nous préparer à revenir un jour à la normale», a indiqué le Président du Conseil.

Le chef de la Protection civile, Angelo Borrelli, avait annoncé ce mercredi 8 avril que plus de 2.000 personnes s’étaient rétablies en 24 heures, ce qui constituait un record. Le nombre des victimes du coronavirus a augmenté de 552 en 24 heures, contre 604 décès recensés la veille, selon M.Borrelli. Ainsi, leur total atteint désormais 17.679. Le nombre de patients en réanimation diminue pour la cinquième journée consécutive: 99 autres personnes ont quitté leur unité de soins intensifs en 24 heures.

L’Europe devrait assouplir sa politique budgétaire

Selon M.Conte, l’économie italienne traverse une période difficile, mais la crise actuelle touchera tous les pays. «Aucun pays ne profitera de la faiblesse de l’Europe», à son avis.

Le Président du Conseil des ministres italien a estimé que l'Europe devrait assouplir la régulation de sa politique budgétaire.

«Sinon, nous devrons dire au revoir à l'Europe, et chacun s’occupera de ses affaires», a conclu M.Conte.
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