Le hantavirus peut-il mener à une nouvelle pandémie?

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Après le signalement d’un décès lié au hantavirus (transmis par les rongeurs) fin mars en Chine, une vague de spéculations et de panique a déferlé sur les réseaux sociaux, augurant d’une nouvelle pandémie. Faut-il tirer la sonnette d’alarme? Les médecins rassurent: le virus ne se transmet pas d’homme à homme.

Publié le 24 mars par Global Times sur Twitter, le post faisant état d’un homme mort en plein trajet en bus des suites du hantavirus en Chine s’est vite propagé sur les réseaux sociaux pour compter à ce jour plus de 20.000 partages, engendrant entre autres des craintes relatives à une nouvelle pandémie semblable à celle de Covid-19.

Les craintes suscitées par ce décès rappelant une scène du thriller Contagion de Steven Soderbergh se sont rependues vu l’envergure qu’a pris la multiplication du nouveau coronavirus qui a fait depuis décembre dernier près de 97.000 morts à travers le monde. Cependant, il ne faut pas céder à la panique, le hantavirus étant d’une nature différente.

Pas de transmission interhumaine

Les cas d’infection humaine par le hantavirus se produisent en général dans les zones rurales où l’on peut trouver des rongeurs sylvestres hébergeant le virus et où des personnes peuvent y être exposées, peut-on lire sur le site officiel de l’OMS. L’infection se contracte principalement par l’inhalation d’aérosols ou par contact avec des déjections ou de la salive de rongeurs infectés.

De plus, souligne le ministère français de la Santé, «en Europe, Il n’y a pas de transmission interhumaine (d’homme à homme)».

Pourtant, bien que rare -de 2005 à 2017, 1.498 cas humains d’infection par un hantavirus ont été identifiés en France métropolitaine par le Centre national de référence-, le taux de létalité est élevé, pouvant atteindre 35 % à 50 %, d’après l’OMS. 

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