Pourquoi les services de renseignement appréhendent la fin du confinement

© AFP 2023 THOMAS COEXConfinement en France
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Des appels à lancer des manifestations et actions contestataires dès la fin du confinement circulent sur les réseaux sociaux et les services de renseignement intérieur craignent un éventuel passage à l’acte de groupuscules radicaux, mais admettent que «rien n’indique qu’un passage à l’acte est prévu», selon des notes consultées par Franceinfo.

Les services de renseignement redoutent des actions de groupes radicaux «le jour d'après», c’est-à-dire dès la fin du confinement, selon des notes confidentielles de ces structures consultées par Franceinfo.

En effet, des appels à manifester après la fin des restrictions de déplacement adoptées dans le cadre de l’épidémie Covid-19 circulent d’ores et déjà. Une page Facebook, intitulée Refusons le retour à la normale, invite à des rassemblements partout en France à 11 heures le jour du déconfinement.

Dans ce contexte, les agents du renseignement intérieur surveillent de près les réseaux sociaux et tentent de repérer les appels à l'insurrection ou à l'action violente, pour «ne pas se laisser déborder», selon l’expression d’une source au sein du service.

«Rien n'indique qu'un passage à l'acte est prévu»

Par ailleurs, 20 Minutes a eu l’occasion de consulter une note du Service central du renseignement territorial (SCRT). D’après celle-ci, «la sortie de crise passera inévitablement par un rendez-vous de contestation sur la voie publique, afin de dénoncer les manquements de l’État et l’absence de réelles politiques sociales».

Pourtant, pour l'instant «rien n'indique qu'un passage à l'acte est prévu par ceux qui appellent à l'action violente sur Internet», a déclaré une source aux renseignements à Franceinfo.

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