En plein confinement, des sangliers investissent cette ville israélienne - vidéo

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Un sanglier - Sputnik Afrique
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Depuis le début du confinement, les habitants de la ville israélienne de Haïfa, déjà «envahie» par des sangliers à de nombreuses reprises bien avant l’épidémie, souffrent de la présence accrue des bêtes. La situation, inédite, pourrait remettre sur la table le sujet de la chasse des animaux, relate Reuters.

En plein confinement, la nature reprend ses droits un peu partout dans le monde. Haïfa, ville située dans le nord d'Israël, désertée à cause du coronavirus, est de nouveau envahie par des sangliers, même le jour, rapporte Reuters. Ce n’est pas la première fois que des visites non désirées de ces animaux gênent les citadins, dont certains craignent que le post-confinement ne devienne invivable.

D’habitude, ces sangliers, parfois aussi grands que des rottweilers, se baladent dans les rues de Haïfa en hardes. Si avant l’instauration du confinement, ils préféraient les visites nocturnes, désormais, faute d’humains dans la rue pendant la journée, ils en profitent pour se promener 24 heures sur 24. Ces bêtes ne sont pas du tout anodines: en plus de fouiller les poubelles, elles effraient également les animaux domestiques et bloquent parfois les routes.

Les ravageurs au cœur du débat public

La présence accrue des sangliers a déjà été au cœur de débats locaux. Ainsi l’année dernière, la municipalité en a interdit la chasse au nom de la cause animale, provoquant l’indignation de ceux qui préféraient les bouter hors de la ville.

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Attaquée par un sanglier dans les bois, elle n’alerte pas les secours par peur d’être verbalisée
Aujourd’hui, vu les réactions négatives de certains citadins, il semble qu’après le confinement, la problématique puisse revenir au centre des discussions publiques. «Nous avons peur de sortir, même de jeter les ordures. Je ne sais pas d'où viendront les sangliers», avoue au média Meirav Litani, un habitant de Haïfa.

Cité par Reuters, Yaron Hanan, 63 ans, activiste qui mène une campagne publique pour que la municipalité prenne des mesures afin de chasser des animaux,  a lui aussi exprimé ses craintes: «J'ai peur qu'une fois le coronavirus passé, les sangliers se soient habitués à venir ici tous les jours, tous les soirs, toutes les heures».

Pour l'instant, les résidents de la ville s’adressent à des «patrouilles de porcs» composées de militants de la cause animale, disponibles à tout le moment pour chasser les sangliers.

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