Un leader des Gilets jaunes de la Marne tué par son ex-compagne sous les yeux de sa fille

© AFP 2023 ALAIN JOCARDUn Gilet jaune
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Le procureur de la République de Reims a placé en détention provisoire, le 19 avril, dans la Marne, une femme de trente ans qui avait tué au couteau son ancien compagnon, porte-parole local des Gilets jaunes, et ce sous les yeux de sa fille. L'ex-couple était déjà connu pour des faits de violences.

José Lortal, connu localement comme porte-parole des Gilets jaunes, est décédé vendredi 17 avril dans la soirée à son domicile de Fismes (Marne), après avoir reçu des coups de couteau à l'abdomen portés par son ex-compagne, rapporte Le Parisien.

Le drame s’est produit en fin d’après-midi, lorsque son ancienne compagne, âgée de trente ans et en compagnie de sa fille de huit ans, a décidé de lui rendre visite. Ils étaient séparés depuis près de cinq mois et elle voulait lui confier qu’elle entendait se remettre en couple avec le père de sa fille. C’est à ce moment que la situation a dégénéré.

La femme a alerté les secours vers 21h en affirmant qu’elle avait assené à l’abdomen, pour se défendre, un coup de couteau à José Lortal lors d’une altercation.

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Cependant, après avoir auditionné la petite fille, les enquêteurs ont découvert que sa mère avait frappé M.Lortal lorsque la dispute était déjà finie. Des faits qu’elle a reconnus plus tard.

«Elle avait une première fois reposé le couteau, puis l’avait repris une deuxième fois, l’avait alors utilisé en frappant son ex-conjoint une seule fois, mais, selon elle, alors qu’il voulait à nouveau s’en prendre à elle», a précisé le procureur de la République de Reims Matthieu Bourrette.

Son casier judiciaire déjà entaché

La femme a été mise en examen et placée en détention provisoire dimanche 19 avril pour meurtre, conformément aux réquisitions du parquet de Reims qui craignait «des pressions sur le témoin principal», a expliqué le procureur au quotidien.

Connue de la justice, elle devait comparaître devant le tribunal de Reims le 23 mars dernier pour des violences commises sur José Lortal en avril 2019, mais le procès avait été renvoyé en raison de l'épidémie de Covid-19.

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