Émeutes dans les banlieues sensibles: flambée de violence inédite ou «retour à la normale»?

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Véhicule détruit lors des émeutes - Sputnik Afrique
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Depuis le 18 avril, de nombreuses émeutes ont éclaté dans les banlieues françaises. Tout est parti de Villeneuve-la-Garenne, où un motard a été blessé par la police. Pourquoi une telle contagion? Quelle est la réalité du terrain? Le criminologue Xavier Raufer analyse cette situation au micro de Sputnik.

Selon le ministre de l’Intérieur, les émeutes qui ont lieu dans les banlieues françaises depuis quelques jours «ne sont pas d’un niveau de gravité exceptionnelle». Faut-il prendre pour argent comptant les propos de Christophe Castaner au micro de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC?

Le prétexte à ce nouvel embrasement des banlieues semble être la blessure qu’a subie un motard lors d’une interpellation à Villeneuve-la-Garenne (92). En ces temps particuliers de confinement, les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, de voitures brûlées ou de rodéo à moto, sont pourtant légion et expriment une réalité différente. Les forces de l’ordre sont également très souvent prises à partie, victimes de guet-apens à coups de tirs de mortier d’artifice, de pierres ou de cocktails Molotov.

Faut-il s’inquiéter d’une telle flambée de violence? Interrogé par Sputnik, Xavier Raufer, criminologue, relativise la situation. Pour cet enseignant au CNAM (Conservatoire national des arts & métiers) au pôle sécurité-défense/criminologie, après quelques semaines d’accalmie, les banlieues sensibles sont revenues à «la normale».

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