Un homme incarcéré à Bordeaux pour des violences ayant entraîné la mort d'un chiot de 5 mois

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Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné un homme à 18 mois de prison ferme pour avoir commis des «actes de cruauté» sur une petite chienne morte de ses blessures, et des violences contre son logeur de 65 ans, selon l’agence France-Presse.

Un homme de 35 ans a été condamné, lundi 11 mai, en comparution immédiate à Bordeaux à 18 mois de prison et à une interdiction à vie de détenir un animal, pour des violences qui ont entraîné la mort d’une chienne de 5 mois à Villenave-d’Ornon, a annoncé lundi 11 mai l’agence France-Presse (AFP), se référant à un avocat.

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D’après l’AFP, la chienne était le «souffre-douleurs» de son maître qui l'avait reléguée au balcon «dans ses excréments» et «battue à coups de pieds». Ivre à l'arrivée des policiers le 6 mai, l’homme avait été interpellé et entendu en garde à vue. Selon Sud-Ouest, le chiot a été transporté d’urgence par la Sacpa (qui procède à la capture et à la prise en charge des animaux en zone urbaine) dans une clinique vétérinaire, mais est décédé de ses blessures.

«Il s'agit d'un marginal qui avait déjà été condamné en 2016 pour des sévices graves sur un animal», a précisé Me Patrice Grillon, avocat à Paris de l'association Stéphane Lamart et de la Société nationale pour la défense des animaux, cité par l’AFP.

Le logeur du prévenu aussi violenté

Le tribunal a également reconnu le prévenu coupable d’abus de faiblesse et de violences ayant entraîné trois jours d'ITT à l'encontre de son logeur, un homme de 65 ans de santé fragile et sous curatelle, qui «subissait lui-même des brimades et des violences de la part de la personne qu'il logeait depuis plusieurs semaines», selon l’avocat.

Le logeur «avait peur de lui», il a alerté la police après avoir vu la «chienne prendre des coups répétés alors qu'elle était déjà fragilisée après des précédentes violences de son propriétaire en mars qui avait nécessité une opération», a ajouté Me Grillon.

Sud-Ouest avait précédemment annoncé que l’animal n’appartenait pas au suspect, mais à son logeur, qui aurait été forcé d’héberger le squatteur pendant le confinement.

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