Quatre jeunes portent des pancartes anti-gouvernement à Toulouse, la police intervient

CC0 / larahcv / Toulouse
Toulouse - Sputnik Afrique
S'abonner
Quatre manifestants se sont rassemblés avec des pancartes le 12 mai à Toulouse pour dénoncer la politique du gouvernement pendant la crise sanitaire. La police a procédé à un simple rappel à l’ordre, «une façon d’être pédagogue», indique Infos-Toulouse.

Le deuxième jour du déconfinement a été marqué à Toulouse par un rassemblement non autorisé réunissant quatre jeunes de 21 à 27 ans avec des pancartes ciblant le gouvernement, relate Infos-Toulouse.

Un rassemblement des Gilets jaunes, le 28 décembre 2019 - Sputnik Afrique
Un Gilet jaune placé en garde à vue suite à son appel à «tuer» le pouvoir dès le déconfinement
Portant des masques de protection, ils ont manifesté pendant deux heures et demie sur une avenue en périphérie de la Ville rose pour attirer l’attention des automobilistes avec des slogans dénonçant la gestion de la crise sanitaire en France.

Les raisons de leur action

Les jeunes scandaient «Nos vies plutôt que l’économie», «Les enfants ne sont pas des cobayes», «Bienvenue en lacrymocratie où le Macronavirus fait loi», ou encore «L’État assassine, Co-vidons-le», relate le média.

Le déconfinement a été mis en place pour «les intérêts économiques», avancent les manifestants cités par Infos-Toulouse, quand la rentrée scolaire ne vise que le retour des parents au travail. De plus, ils estiment que les élèves sont obligés de respecter la distanciation sociale d’une manière «inhumaine».

Action d'avocats place Vendôme, 12 mai 2020 - Sputnik Afrique
Manifestation des avocats: «étant en profession libérale, nous n’avons droit à rien» - vidéo
Ils accusent le gouvernement d’être responsable du développement de l’épidémie «par l’insuffisance de l’hôpital» et déplorent la disparition de l’ordre du jour de sujets importants tels que «les retraites, les Gilets jaunes ou la réforme de la SNCF».

Dispersés par les forces de l’ordre

Arrivés sur les lieux, une dizaine de policiers répartis dans trois voitures ont procédé à un contrôle d’identité. Les participants ont été relâchés sans être poursuivis en justice. L’officier de la police judiciaire leur a simplement rappelé que leur manifestation n’avait pas été autorisée, «une façon d’être pédagogue», précise le média.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала