Un quartier «où les islamistes sont particulièrement influents» à Nice: un membre du RN lance l’alerte – vidéo

CC BY-SA 2.0 / Irene Grassi / Nice, place Masséna
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«La mairie est complice de cette démonstration du "séparatisme islamiste", comme le dit le Président de la République». Depuis le début du ramadan, des appels à la prière islamique ont retenti plusieurs fois dans un quartier de Nice. Un membre du RN dénonce le manque de réaction du maire Christian Estrosi face à cette «volonté de sécession».

À Nice, le confinement n’a pas paralysé les confrontations politiques. La tête de liste RN aux municipales, Philippe Vardon, dénonce depuis fin avril des appels à la prière islamistes via des haut-parleurs dans le quartier de la Roquebillière, lesquels sont pour lui une provocation et un signe de volonté de séparatisme. Il a publié plusieurs vidéos sur Twitter pour démontrer leur existence.

«Dans un secteur où les islamistes sont particulièrement influents, qui a été une base de départ importante pour le djihad, aucun élu n'a jugé utile de réagir depuis 15 jours! Ni le maire Christian Estrosi, ni le député de la circonscription Éric Ciotti», a-t-il déploré auprès de Valeurs actuelles.

Le préfet des Alpes-Maritimes et la ville de Nice ont affirmé avoir envoyé les forces de l’ordre dans la mosquée en question pour mettre fin à ces appels à la prière «dans un souci d’apaisement». Ils ont indiqué qu’ils avaient cessé depuis, mais M. Vardon a affirmé le contraire: «J’ai réalisé une vidéo en direct le lundi 11 mai, visionnée des centaines de milliers de fois! Qu’ils aillent au bout et cassent le bail qui les unit à cette mosquée».

Soutien aux soignants ou simple provocation?

En effet, la mosquée Al-Fath, d’où ont été diffusés ces appels, a fait l’objet d’une convention d’occupation signée entre la municipalité et l’association AMEN, laquelle est membre de l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes, a rapporté Valeurs actuelles. Vendredi 15 mai, le Conseil régional du culte musulman (CRCM) Sud-PACA a assumé la responsabilité de «cette erreur regrettable», précisant que «la pratique religieuse ne peut se réaliser qu’en parfait accord avec la loi».

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Contacté par le site d’information Rivieractu, l’imam a assuré que la mosquée était fermée. «Nous n’y allons pas. Un fidèle, qui doit avoir les clés, s’y est introduit pour lancer l’appel, mais nous ne savons pas pour le moment de qui il s’agit, ni quel message il voulait faire passer», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il s’agissait peut-être «d’envoyer de l’espoir ou soutenir le personnel hospitalier».

Une «explication rocambolesque» pour Philippe Vardon, qui souligne auprès du site l’incorrect.org que l’imam est responsable, «soit directement, soit par négligence». «La mairie est complice de cette démonstration du "séparatisme islamiste", comme le dit le Président de la République», a-t-il ajouté. Et de conclure: «Il faut fermer cette mosquée, on ne peut pas accepter que les pouvoirs publics soient complices d’une telle provocation».

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