Chevaux retrouvés morts l’oreille découpée: une étrange série frappe la France

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Des enquêteurs cherchent à percer le mystère d’une série de meurtres de chevaux enregistrés dans plusieurs départements français. Le point commun à toutes ces attaques: l'oreille droite systématiquement coupée. Pour l’instant, le procureur de la République de Laon n’exclut pas qu’il puisse s’agir d’un challenge macabre.

La France connaît depuis plusieurs mois une série de meurtres mystérieux de chevaux: les carcasses mutilées ont toutes l’oreille droite sectionnée, rapporte France 3.

«Je n’en dors pas. Mais pourquoi font-ils cela? C’est invraisemblable», a confié au Parisien la propriétaire d’une jument de deux ans, découverte morte jeudi 14 mai dans sa pâture à Berny-en-Santerre, dans la Somme.

Dans la même pâture, un poney a été retrouvé mort, toujours avec l’oreille droite découpée, trois jours plus tard, le 17 mai. «Aucune blessure apparente, aucun coup, on ne sait pas comment elle est morte», a expliqué le propriétaire au média.

Le maire de la commune estime qu’il ne s’agit pas d’une vengeance personnelle car les propriétaires sont différents. Depuis, les chevaux en pension ont été changés de pré et sont sous surveillance.

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Ces affaires s'inscrivent dans une série de meurtres semblables survenus un peu partout en France. Ainsi, une pouliche de deux ans dédiée aux courses a été découverte le 23 avril égorgée et sans oreille droite à Quierzy, dans l'Aisne.

Des attaques ont été également observées en mars, à l’écurie de Neuvy-en-Sullias, dans le Loiret, en février, au lycée agricole de Château-Salins, en Moselle et dans le même mois dans la commune du Girouard. Toutes les victimes ont été amputées de leur oreille droite.

Un challenge macabre?

«Des rapprochements se font dès lors qu’on a des éléments communs. Dès qu’ils ont su qu’il y avait eu d’autres faits, les enquêteurs ont essayé de voir s’il y avait des liens potentiels», a indiqué à France 3 le procureur de la République de Laon assurant que l’enquête est toujours en cours et que les enquêteurs des différents départements touchés travaillent ensemble.

Cependant, selon lui, l’hypothèse du challenge macabre reste une possibilité, car les enquêteurs n’ont pas d’éléments tangibles à ce jour.

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