Au Togo, un homme arrêté avec en sa possession… des crânes humains!

© Photo Devanath / Pixabay Crâne (image d'illustration)
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«Lâché par ses grigris», un profanateur de tombes a été pris «la main dans la sacoche», dans un village togolais, en possession de crânes humains. Il a été sauvé de justesse du lynchage par le chef de la localité qui l’a mis à la disposition de la gendarmerie. Reste à trouver les commanditaires, souvent mus par des considérations occultes.

Un jeune homme a été appréhendé, ce vendredi 22 mai, par la population d’un village du Togo avec en sa possession plusieurs crânes humains, ont rapporté des médias togolais.

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L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, venait de profaner des tombes dans le cimetière de Glodomé, une localité voisine de Dalayé (30 kilomètres au nord de Lomé), le village où il a été effectivement appréhendé.

«On le sait coutumier des faits, mais personne n’a jamais pu l’arrêter auparavant, et ce parce qu’il fait usage de ses grigris. Mais aujourd’hui, il n’a pas eu de chance», croit savoir un témoin de la scène joint au téléphone par Sputnik.

La source explique que des passants qui l’avaient reconnu lui ont demandé ce qu’il avait dans sa sacoche. Le malfrat a tenté de résister, avant de lâcher prise. «Je crois que ses esprits ont dû l’abandonner à cet instant», insiste le témoin.

Selon Togobreakingnews, un des premiers médias togolais à rapporter l’information, le délinquant aurait été mandaté pour cette mission par un autre natif du village de Dalavé qui serait, lui, «le chef d'orchestre». Cette affirmation est déduite des premières déclarations que le voleur de crânes a dû faire publiquement sur la pression de ceux qui l’ont appréhendé.
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En guise de punition, le malfrat a été obligé de tenir un crâne dans ses mains et de faire le tour du village. Toutefois, et par crainte qu’il ne soit lynché par la population en colère, le chef de la localité a vite fait de le mettre à disposition des agents du poste de gendarmerie.

La brigade de Tsévié, chef-lieu de la préfecture de Zio, sera chargée de clarifier la situation, de trouver les commanditaires et de faire appliquer la loi. Dans le pays, les voleurs et les commanditaires d’actes de profanation de cimetière risquent jusqu’à cinq ans de prison.

Au Togo, comme dans d’autres pays de la région où la croyance vaudoue est très répandue, les voleurs d’ossements humains et de crânes dans les cimetières commettent leur forfait au profit de commanditaires qui ont besoin d’accomplir des sacrifices qui les aideraient à devenir riches.

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