Didier Raoult «se fiche un peu» de l’avis du Haut conseil de la santé publique sur la chloroquine

© AP Photo / Daniel ColeDidier Raoult
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Suite à la publication d’une étude dans la revue britannique The Lancet portant sur l’inefficacité de la chloroquine, le Haut conseil de la santé publique a officiellement recommandé de ne plus l’utiliser dans le traitement du Covid-19. Interrogé par David Pujadas, Didier Raoult dit «s’en ficher un peu».

Dans un entretien avec David Pujadas qui sera diffusé ce mardi 26 mai à 18 heures sur LCI et dont un extrait a été diffusé dans le JT de 13h de TF1, Didier Raoult s’est exprimé sur la toute récente recommandation du Haut conseil de la santé publique (HCSP) après la publication dans The Lancet d’une étude mettant en question l’efficacité de la chloroquine.

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Didier Raoult rejette une étude «foireuse» sur l'inefficacité de l'hydroxychloroquine
Saisi par le ministre de la Santé, ce dernier a officiellement recommandé mardi 26 mai de «ne pas utiliser l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19» hors essais cliniques.

Le partisan de ce médicament a ironisé sur l’interdiction de l’utiliser dans les hôpitaux.

«Comme il n'y a plus de malades, ça ne me touche pas beaucoup. Cela aurait été plus gênant il y a un mois... Moi, mon monde ne se limite pas au périphérique parisien, ni même à l'Hexagone. C'est une opinion comme une autre, je m'en fiche un peu. Je ne suis pas sûr qu'il y ait une science française, je crois que la science est mondiale», a-t-il commenté.

Une étude «foireuse»

Fort de sa propre expérience dans le traitement du Covid-19, Didier Raoult refuse de prendre en considération les conclusions de «ceux qui n’ont que les informations secondaires» parce qu’il y a la différence «entre le travail réel avec la vision quotidienne» et les «bêtises» publiées par quelqu’un «dans la littérature».

«Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec le big data change ce que nous nous avons vu?», se demande le professeur marseillais dans une nouvelle vidéo publiée sur YouTube.

Selon lui, le big data «est une espèce de fantaisie complètement délirante, qui prend des données dont on ne connaît pas la qualité et qui mélange tout».

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