Trump ne prend plus d’hydroxychloroquine et ironise: «Et au fait, je suis toujours là»

© AP Photo / Alex BrandonDonald Trump
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Le Président américain a déclaré dimanche 24 mai que son traitement de deux semaines à base d’hydroxychloroquine avait pris fin. Il a de nouveau défendu sa décision d’en prendre, affirmant avoir lu «des études incroyables» démontrant son efficacité.

«Fini, juste fini», a sobrement répondu Donald Trump à propos de son traitement à l’hydroxychloroquine lors d’un entretien télévisé dimanche 24 mai. «Et au fait, je suis toujours là», a-t-il plaisanté, en référence aux nombreuses critiques selon lesquelles ce médicament pourrait faire plus de mal que de bien, rapporte NBC.

Le Président affirme ne pas être d’accord avec les études qui déconseillent l’usage de cet antipaludique pour traiter les symptômes du Covid-19. «J’ai entendu d’énormes reportages à ce sujet», affirme-t-il, «beaucoup de gens pensent que cela leur a sauvé la vie. Les médecins publient des rapports. Vous avez eu une étude en France, vous avez eu une étude en Italie qui étaient des études incroyables».

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M.Trump rappelle ensuite qu’il a débuté ce traitement d’une durée de deux semaines après avoir appris que deux employés de la Maison-Blanche avaient été testés positifs. «Je me suis dit que c’était une bonne chose de prendre un programme», justifie-t-il. La semaine dernière, il avait déclaré aux journalistes qu’il avait pris cette décision en ayant consulté le médecin de la Maison-Blanche, bien que l'efficacité de cette molécule n’ait pas été prouvée.

Les essais sur l’hydroxychloroquine suspendus

Le médicament prôné par le Pr Didier Raoult n’a jamais été aussi controversé. La parution d’une étude dans la revue médicale The Lancet, mettant en avant les effets indésirables de l’hydroxychloroquine, a incité l’OMS à suspendre lundi 25 mai les essais cliniques sur celui-ci dans plusieurs pays. L’étude a été jugée «foireuse» par le célèbre virologue.

En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a également suspendu ses procédures, tandis qu’Olivier Véran a saisi le Haut conseil de santé publique pour réviser la prescription de l’hydroxychloroquine. Son usage était déjà limité au milieu hospitalier et uniquement pour les cas graves sur décision collégiale des médecins.

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